Organisé par la gendarmerie (DGGN – Bureau de la sécurité publique et centre de recherche de l’EOGN) dans le cadre de son engagement avec le CNRS (Laboratoire Pacte de Grenoble) au sein du projet européen H2020 IMPRODOVA (Improving Frontline Responses to High Impact Domestic Violence) lié à la lutte contre les VIF, cet évènement a rassemblé plus de 300 auditeurs connectés.
La première visioconférence s’est donc déroulée le 11 janvier 2021 réunissant un auditoire riche de divers horizons professionnels : associations de victimes, , magistrats, avocats, médecins, sages-femmes, infirmiers, gendarmes, travailleurs et bailleurs sociaux....
Cet auditoire a suivi avec grand intérêt les interventions :
- du professeur de sociologie criminelle Joachim KERSTEN (Université de police de Munster – Allemagne) qui a présenté le projet IMPRODOVA dont il est le coordonnateur et a dressé un état des lieux particulièrement exhaustif du « Domestic Terrorism » en Europe (que l’on peut traduire, selon la conception de cet universitaire, par « terrorisme du foyer, du domicile conjugal »),
- de la professeure de criminologie Jane MONKTON-SMITH (Université du comté de Gloucester – Angleterre) qui a fait part du fruit de ses éminents travaux concernant les huit étapes qui mènent à un féminicide,
- des « Détectives Inspectors » Steven Mc Millan et Ryan McMurray de la police écossaise qui ont présenté l’application MATAC (Multi Agency Tasking Assessment Conference) , dispositif partenarial permettant d’évaluer la violence potentielle d’un conjoint afin de mieux la prévenir.
Les trois interventions ont été traduite en simultané et les internautes ont eu la possibilité d’interagir et de poser les questions par Tchat.
Cette conférence fut donc le moment de partage, entre partenaires européens, des connaissances et des pratiques liées à la lutte contre les VIF.
Enfin, ce premier cycle sera suivi de deux autres visioconférences avec des intervenants français programmées le 12 février et le 3 mars 2021 (Information sur le site du CREOGN ).
