Prise d'otage dans une maison d'arrêt: Le GIGN intervient

Le 6 janvier 2010 vers 17H15, un surveillant de la maison centrale d'Ensisheim (68), est pris en otage dans une cellule par deux détenus possédant une arme blanche.

Alors que le GIGN alerté se rend sur place avec une trentaine de ses personnels, un contact est immédiatement établi par les négociateurs régionaux (1) de la Gendarmerie Nationale.

Les deux détenus, condamnés l'un, pour « vol avec violence ayant entraîné la mort », l'autre pour « enlèvement et séquestration » souhaitent leur transfert dans un autre établissement pénitentiaire. Ils doivent respectivement purger 18 et 13 ans de réclusion.

A 1H25 , le jeudi 7 janvier l'un des hommes se rend aux gendarmes et est placé en garde à vue. Le GIGN poursuit les négociations toute la nuit.

A 8H00, les négociateurs du GIGN obtiennent la reddition du dernier preneur d'otage, qui se rend sans violence permettant ainsi la libération du surveillant. Ce dernier n'est pas blessé. Il est immédiatement pris en compte par l'administration pénitentiaire.

Fin 2009, le GIGN était déjà intervenu dans la maison d'arrêt de Clairvaux pour une situation similaire.

(1) La Gendarmerie Nationale possède actuellement , sur le territoire national et dans les Dom Tom, 257 négociateurs régionaux, tous formés et recyclés par la cellule négociation du GIGN.

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