Résumé

L'abaissement des seuils de détection en matière d'ADN soulève désormais la possibilité d'analyser une même trace papillaire sous les angles dactyloscopique et génétique. L'étude des publications démontre que la majorité des traitements destinés à révéler les traces papillaires ont peu d'influence sur une exploitation génétique ultérieure. L'objectif de cette étude est donc de déterminer et d'évaluer l'impact des traitements employés en routine au département Empreintes Digitales (EDG) sur l'exploitation des empreintes génétiques par le département Biologie (BIO).

Des traces papillaires ont donc été apposées dans des conditions maîtrisées sur différents types de supports (poreux, non poreux, adhésifs et traces ensanglantées). Ces derniers ont ensuite fait l'objet de différents traitements EDG avant un écouvillonnage aux fins d'analyses génétiques. L'exploitation des profils puis la comparaison avec les tests et témoins d'apposition permettent alors d'évaluer l'impact de chaque traitement et la faisabilité technique de la séquence EDG puis BIO. Pour chaque support, un traitement EDG préférentiel est alors sélectionné avec pour garantie une efficience maximale lors des exploitations génétiques.

Des résultats obtenus, il ressort qu'une exploitation génétique est possible sur les traces papillaires apposées sur les adhésifs après traitement au Wetwop^® noir et sur les supports non-poreux après traitement au Lumicyano^®. Les tests effectués n'ont pas permis d'obtenir de résultat positif sur les supports poreux. Dans le cas des traces ensanglantées, traces dites riches pour l’exploitation BIO, tous les traitements en vigueur au département EDG permettent d'obtenir un profil génétique

2017