Marignane, 1994-2024 : 30 ans après, les enseignements d’un assaut mémorable
- Par le commandant Céline Morin
- Publié le 26 décembre 2024
Le 26 décembre 1994, à 17 h 12, le GIGN lançait l’assaut sur l’Airbus A300 d’Air France, détourné par des terroristes du GIA. Une quinzaine de minutes plus tard, les preneurs d’otages étaient neutralisés et les passagers ainsi que les membres d’équipage libérés sans faire de victimes. Considérée comme un succès pour l’unité d’élite de la gendarmerie, cette opération a lancé une profonde réflexion sur de nombreux sujets, tels que l’équipement, l’armement, la doctrine opérationnelle et l’organisation structurelle de l’unité. Deux hommes reviennent sur cette mission et ses enseignements : le CEN Christian, tireur d’élite à Marignane, et le général de division Ghislain Réty, actuel commandant du Groupe.
Il est 17 h 12, ce 26 décembre 1994, lorsque le chef d’escadron Denis Favier lance l’assaut contre l’Airbus A300 d’Air France, pris en otage par des terroristes du GIA. Les militaires pénètrent alors dans l’appareil par trois entrées. Les gendarmes qui entrent par la porte avant droite sont immédiatement pris pour cible par le commando terroriste retranché dans le cockpit. En quelques minutes, neuf militaires du GIGN sont blessés. Les otages sont évacués par l’arrière, tous sains et saufs. À l’intérieur de l’avion, les tirs retentissent et des grenades explosent. Une quinzaine de minutes après le début de l’assaut, le commandant de bord annonce depuis le cockpit la mort des terroristes.
À 17 h 29, l’assaut prend fin, marquant la fin d’une prise d’otages qui aura duré près de 54 heures. Survenu au lendemain de Noël et vécu pour la première fois en direct sur les chaînes de télévision par des milliers de téléspectateurs, cet événement a marqué les esprits à plus d’un titre, au sein du groupe comme à l’extérieur. Non seulement il a suscité des vocations pour intégrer la désormais célèbre unité d’élite de la gendarmerie, mais il a également lancé une importante réflexion au sein même de l’unité concernant l’équipement, l’armement ou encore la stratégie opérationnelle.
Il y a trente ans, Christian, jeune gendarme de 26 ans, avait intégré le GIGN deux ans plus tôt, le 1er août 1992, motivé par « les missions qu’elle réalisait, comme la libération des otages dans un bus à Djibouti, La Mecque, les prises d’otages dans les avions ou encore celle d’Ouvéa. J’avais envie de faire partie de ce groupe, qui ne comprenait alors qu’une cinquantaine de militaires opérationnels. Je voulais m’engager à leurs côtés pour libérer des otages, neutraliser des forcenés, interpeller des individus dangereux. »
Des négociations à l’assaut final, une opération de 54 heures
Le 26 décembre 1994, à 2 h 20, après d’âpres négociations entre les gouvernements français et algérien, et alors que trois otages ont trouvé la mort, l’Airbus A300 d’Air France décolle à destination de Marignane. Un autre avion l’a précédé sur le tarmac provençal. Il transporte la première équipe du GIGN, en provenance de Palma de Majorque, où les militaires du Groupe avaient été prépositionnés en prévision d’un éventuel assaut sur le sol algérien. Là-bas, les militaires ont pu s’entraîner sur un Airbus du même type que celui détourné par les membres du GIA.
Simultanément, une seconde vague de militaires, dont fait partie Christian J., arrive également à Marignane. « Ce 25 décembre, j'étais en permission et je fêtais Noël en famille quand, vers 19 heures, on m'a appelé. J’ai alors pris mon véhicule et je suis rentré rapidement à Versailles pour être projeté avec la deuxième équipe dès que le feu vert a été donné pour que l’avion décolle d’Alger, afin d’être en place avant que l’appareil ne se pose à Marignane », se remémore-t-il.
Dans un premier temps, Christian est intégré à l'équipe d'assaut « porte avant droite ». Les tireurs d’élite sont déjà en place sur la zone de détournement lorsque l'avion se pose. Il apparaît alors qu’un secteur n’est pas tenu. Le gendarme et son binôme reçoivent l’ordre de prendre en charge ledit secteur, couvrant la porte arrière-gauche, en tant que Tireurs d’élite (T.E.).
Cela fait une heure que l’avion a atterri. Christian se trouve à ce moment-là à environ 230 mètres de l’appareil. Au cours de cette première phase, pendant laquelle des négociations sont menées par le GIGN, le rôle des tireurs d’élite est essentiel : « Nous sommes là pour observer et renseigner, c’est-à-dire transmettre nos informations au Poste de commandement (P.C.) et aux équipes d'assaut, puis appuyer si jamais il venait à y avoir un assaut d'urgence durant cette phase. »
Tandis que l’attente se prolonge, les tireurs d’élite, imperturbables, observent la scène à travers la lunette de leur fusil. En fin d’après-midi, entre 16 heures et 16 h 30, l'avion se met à bouger et se positionne devant la tour de contrôle. Le GIGN doit repositionner ses hommes. « Carl est venu nous récupérer en fourgon. Nous étions neuf, répartis en plusieurs points du tarmac, parfois à près de 500 m de distance. » Alors qu’ils repassent brièvement au P.C., l’hypothèse est évoquée de relever les T.E., mais leur connaissance parfaite du site contribue à leur maintien en place. « J'avais pu identifier personnellement deux terroristes ; je savais que l'un d'entre eux avait pris l'apparence d'un steward, confirme Christian. Nous avons donc été très rapidement conduits au pied de la tour pour pouvoir nous repositionner tout autour. Avec mon binôme, nous nous sommes positionnés en hauteur, sur un toit. C'est à peu près la position que l'on voit à l’écran à l’époque, en direct. À ce moment-là, j’estime que je suis à 130 mètres. En effet, à l'époque, nous n’avions pas de télémètre laser comme c'est le cas maintenant ; nous devions faire un calcul de distance. »
À peine en position, le binôme voit arriver les trois passerelles avec les équipes d'assaut, une sur la porte avant droite et les deux autres sur les portes arrière gauche et droite. Christian assiste à toute l’opération à travers sa lunette : « Jeff doit modifier son approche parce que la passerelle, trop haute, bloque la porte. Grâce à cette marche arrière, Olivier, qui est resté accroché à la porte, parvient à l’ouvrir, et je vois l'équipe d'assaut « porte avant droite » pénétrer rapidement dans l’avion. Je vois toute l'opération se dérouler sous mes yeux. Tout ce temps, j'observe, je renseigne et j'appuie. Je vois les premiers blessés sortir tandis que l'opération continue. Puis, à un moment donné, on nous ordonne de tirer. J’identifie l'un des terroristes sur lequel j'applique un tir. Je vois aussi le copilote tomber par la fenêtre ouverte. »
Dix-sept minutes après le début de l’assaut, tous les terroristes ont été neutralisés et les otages libérés.
26 décembre 1994 : l’assaut spectaculaire du GIGN à Marignane
Le 26 décembre 1994, à Marseille, se déroulait l’assaut du Groupe d’intervention...
Article
"Ce sont des actions que l’on doit transmettre entre les générations"
La résolution de la prise d’otages de l’Airbus A300 d’Air France n’était pas la première mission de contre-terrorisme aérien à l’actif du GIGN. À l’époque, le groupe était déjà intervenu dans huit situations de ce type. « Ce n’était pas habituel, mais l'unité était quand même préparée à ce type d'opération. Nous nous entraînions très régulièrement à intervenir dans un avion », se souvient le CEN Christian, qui avait déjà participé à l’époque à plusieurs opérations, mais aucune mission de contre-terrorisme aérien. Sans être passéiste, et même si l’unité a connu d’autres engagements majeurs depuis, à mon sens, Marignane reste la plus marquante, parce qu’il est rare qu'une opération engage toute l'unité, et qu’une suite d’actes individuels, au profit du collectif, soit décisive. Sur cette opération, il y a Jeff, qui réarticule la passerelle et permet à la colonne de pénétrer sur la porte avant droite. Il y a Thierry, qui entre le premier dans le cockpit. Ce sont des blessés qui tombent à l'avant et qui sont remplacés par d'autres à l'arrière. Tout cela est d'extraordinaire. Dans ces moments-là, on se dit qu’on est dans le dur. C’est tout cela, la force du collectif, la force du GIGN. Ce sont des exemples que je donne souvent dans le cadre de mes fonctions actuelles. Ce sont des actions que l’on doit transmettre entre les générations. »
C'est précisément ce que Christian s’attache à faire en sa qualité de commandant du CNFIS : « Au-delà de la sélection et de la formation des nouvelles recrues, mon travail est aussi de leur transmettre l'esprit du GIGN, c’est-à-dire la maîtrise du feu, le respect de la vie, l'abnégation, le courage et le sens du collectif. Tous les ans, dans le cadre de mes prérogatives, je fais venir d'anciens membres pour qu'ils nous parlent d'opérations majeures telles que Marignane, La Mecque ou encore Ouvéa, de façon à garder le lien entre les générations. Les jeunes sont toujours ébahis lorsqu'ils écoutent les anciens raconter la conduite de ces opérations avec les moyens de l’époque. »
L’assaut de Marignane a ainsi donné au GIGN une aura nationale et internationale, suscitant de nombreuses vocations pendant plusieurs générations. Quid des nouvelles générations qui en ont certes entendu parler, mais n'ont pas vécu l'événement en direct à la télévision ? « Avec le temps, cela s'estompe un peu, concède le CEN Christian. Les jeunes qui entrent maintenant au GIGN ont entre 24 et 30 ans. La plupart ne savent de cette opération que ce qu’ils ont pu en lire. Ce n’est pas ce qui les motive. Ils veulent faire partie d'un groupe fort qui s'engage dans des opérations d’enjeu national voire international. Ils veulent s'engager, donner un sens à leur vie, libérer les otages, résoudre une crise et aider leurs camarades de la gendarmerie. Notre devise, « S’engager pour la vie », a véritablement un double sens : c’est s’engager pour la vie des autres. Intégrer le GIGN, c’est aussi s’engager jusqu'à la fin de vos jours. Je fais confiance aux nouvelles générations. Ils sont forts, ils se préparent mieux, tant sur le plan physique que mental. Ils ont toujours cette flamme, ce que j’appelle le feu sacré. Et c'est important. »
Les enseignements de Marignane
Si l’assaut de Marignane est considéré comme un succès à juste titre, il marque aussi un tournant pour l’unité. Les enseignements qui en ont été tirés sont nombreux et omnidirectionnels, que ce soit en matière d'équipement (armes, véhicules, protection balistique), de doctrine d'emploi (stratégie de négociation, gestion des médias, approche de l'assaut) ou de formation (intégration à l'écosystème aérien). « En premier lieu, avec l’arrivée des chaînes d’information en continu et, plus largement, de la communication en temps réel, nous avons mené une réflexion sur la façon de mieux travailler avec les médias, c’est-à-dire sur la manière d'intégrer le fait que l'adversaire ait connaissance de notre dispositif, voire de nos intentions, dans nos modes opératoires. Partant de ce postulat, cela a eu des conséquences sur notre stratégie de négociation, sur celle de décision d'emploi, de même que sur l'assaut proprement dit », explique le général de division Ghislain Réty, arrivé pour la première fois au Groupe en 1995 et actuellement à sa tête. La deuxième ligne d'opération est l’enseignement technique. À ce titre, l'année 1995 a marqué un véritable tournant. À Marignane, on voit un opérationnel monter armé d’un revolver, ce qui nous paraît complètement dépassé aujourd'hui. »
À partir de là, le GIGN revoit en effet tout son équipement, de la protection balistique au sens large, avec l’arrivée des boucliers et la réflexion sur les gilets pare-balles, à l’armement, en passant par les vecteurs de mobilité. Des armes plus puissantes font ainsi leur apparition au sein du groupe, avec des calibres permettant de tirer de plus loin, de percer plus facilement des matériaux tels que les pare-brise d'avion, et d’avoir moins de déviation par rapport au vent. Pour pallier le manque de protection conférée par les passerelles utilisées à Marignane, le GIGN travaille également sur des véhicules quasi dédiés à l'assaut des avions, mais qui pourront également être utilisés pour mener un assaut au deuxième ou au troisième étage d’un bâtiment. Les SWATEC font ainsi leur entrée au sein du groupe, avant d’être remplacés par les SHERPAS.
Les évolutions sont également d’ordre opérationnel. « En 1994, ils savaient que les portes étaient potentiellement piégées, mais a priori pas verrouillées. Dès lors, nous avons développé des modes opératoires, principalement à base d’explosifs, pour intervenir sur des portes verrouillées de l’intérieur. Il y a donc eu un investissement important dans la recherche et le développement pour ouvrir les portes », note le général.
Les formations sont également renforcées et complétées pour permettre une intégration parfaite dans l'écosystème des aéronefs. « Nous nous sommes rapprochés des compagnies aériennes et des prestataires pour apprendre à nous substituer au personnel navigant ou au service traiteur. Cette connaissance du milieu nous a été particulièrement utile une dizaine d’années plus tard, quand nous avons mis en place les air marshalls. »
Enfin, l’opération de Marignane ouvrira la voie à la réforme structurelle du GIGN de 2007. « L’opération de Marignane se déroule en pleine période de vacances scolaires. L’assaut est donné par trois portes. L’objectif est de surprendre l’adversaire, de saturer la zone et de pallier le blocage ou le piégeage d’une des ouvertures. Mais à l’époque, l’effectif n’était pas suffisant pour passer par les quatre portes. Par ailleurs, c’était l'EPIGN qui opérait sur le terrain. Il ne s'agissait pas encore de la même unité, même s’il y avait des entraînements communs. Aujourd’hui, nous serions plus performants en termes de coordination, précise le général Réty. Puis il y a eu les événements de 2002 à Moscou, de 2004 à Beslan… Face aux prises d’otages de masse, avec une bascule vers un terrorisme plus radical impliquant des auteurs prêts à mourir, il est apparu évident que le format du GIGN à 100 opérateurs n’était plus adapté et qu'il fallait changer de dimension. »
« Face à un adversaire prêt à mourir, se pose la question de l’assaut, mais également de la négociation. Nous avons donc également professionnalisé cette branche, sur la base de personnels qui étaient déjà sensibilisés à la négociation, sans y être dédiés. Nous avons également renforcé le volet dossiers objectifs, poursuit le commandant du GIGN. Je suis arrivé en 1995, j'ai donc pu constater ce changement de paradigme, qui allait bien au-delà du domaine des avions. Nous nous sommes également intéressés aux bateaux, aux trains et aux bâtiments, sachant qu’une prise d'otage de masse dans un avion est le contexte le plus complexe, car il s’agit d’une structure tubulaire dans laquelle les otages sont les uns contre les autres, et où il est difficile d'acquérir du renseignement de contact. Enfin, les équipiers sont particulièrement exposés au moment de l’approche et, contrairement à un bâtiment, on ne bénéficie pas de l’effet de surprise. »
Enfin, les années 1995-1996 marquent aussi le début des téléphones portables, et dès le début des années 2000, le GIGN commence à travailler sur la façon d’intégrer l’utilisation des nouvelles technologies pour obtenir des renseignements auprès des otages, voire de l’adversaire lui-même.
Un risque réduit par les mesures de prévention
« L’avion est un symbole de liberté. C’est d’ailleurs à ce titre que le terrorisme n'a pas du tout été combattu dans un premier temps. À la fin des années 70, on dénombrait presque 400 détournements d'avion par an, soit un par jour. Les terroristes voulaient quitter Cuba ou les pays de l’Est pour rejoindre l’Occident. Aucune mesure n’était donc véritablement prise, rappelle le commandant du GIGN. Il a fallu attendre la fin des années 90, voire le début des années 2000, pour comprendre que l'avion pouvait aussi être une arme de destruction massive. En 1994 déjà, on se doutait de la volonté des terroristes de faire s’écraser l’avion sur Paris. Les attentats de 2001 ont marqué une réelle rupture et permis la mise en place de vraies mesures : contrôles poussés des passagers et des bagages, mise en place obligatoire d’une porte blindée entre le cockpit et la cabine, etc. » Par conséquent, il est aujourd’hui « plus compliqué de détourner un avion, à moins d’une complicité interne ou d’une action du pilote, comme lors du crash de la Germanwings, et plus compliqué encore de commettre une action simultanée comme en 2001. »
Dans la continuité de ces mesures, la France a mis en place les air marshalls à partir de décembre 2023 sur les vols jugés sensibles ou les vols d’entraînement ; un dispositif déployé depuis les années soixante-dix par les Israéliens et que les Américains ont adopté pour tous les vols après les attentats de 2001. En France, la mission est confiée aux hommes du GIGN, qui ont une connaissance fine de l’écosystème de la sûreté aérienne.
Même si les différentes mesures de prévention ont considérablement réduit le risque d’attaque terroriste dans le secteur aérien, le GIGN continue de s’entraîner sur les avions. « Si on maîtrise l’avion, alors on maîtrise le plus difficile », estime le général Réty.
Le Groupe s’entraîne également sur les bateaux, environnement où viennent s’ajouter des problématiques d’élongation, d’approche, de pénétration… Le contre-terrorisme maritime se fait en lien avec la Marine, qui devient leader dès lors que les otages ont été libérés par le GIGN.
Une constante évolution face à la menace
« Le GIGN a évolué, et il doit continuer de le faire pour faire face à la menace, conclut le CEN Christian. Dans les années 90, avec 60 opérationnels, on n’aurait jamais pu gérer la multiplicité des engagements comme on l’a fait cette année, avec les Jeux, la Nouvelle-Calédonie et toutes les missions quotidiennes. Aujourd’hui, avec un effectif de 1 000 femmes et hommes, le défi est de trouver un équilibre afin de conserver l’âme et l’esprit du GIGN. Il faut que tout le monde soit sur les mêmes fondamentaux, que ce soit les opérationnels du GIGN, des antennes, mais également le soutien, qui fait partie intégrante du GIGN. C'est pour cela que plusieurs moments forts dans l'année nous permettent de fédérer tous les militaires. »
Avec la réforme de 2007, qui s’est faite au niveau horizontal, le groupe est en effet passé de un à trois métiers (intervention, acquisition du renseignement et sécurité-protection), voyant son effectif croître de 100 à 400 personnels, tout en développant sa professionnalisation. En 2021, la réforme a cette fois été menée selon un axe vertical, permettant notamment l’intégration et la professionnalisation des quatorze antennes GIGN, ainsi que celles des TEASS (Techniciens en Escorte d'Autorité et Sécurisation de Site), rebaptisés PHP (Protection de Haute Personnalité).
Le GIGN 3.0 est donc aujourd’hui une force de 1 000 femmes et hommes, qui met son expertise dans le domaine de l’intervention spécialisée au sens large, au service du terrain, et plus largement au service de la France, sur le territoire métropolitain, en outre-mer, mais aussi à l’étranger. Une évolution dans la forme, mais aussi dans le fond, avec une adaptation continuelle aux mutations de la menace terroriste, raison d’être de son existence, mais aussi au durcissement de la criminalité organisée, contre laquelle il lutte au côté des unités de recherches.
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