En cohérence avec la transformation initiée par ses prédécesseurs depuis 2015, date de création du SCRC sur les bases du STRJD, il a souligné l'impératif d'excellence pour la structure qu'il commande en matière de renseignement criminel.
À cet égard, le commandant du SCRC a fixé comme priorité la réponse aux besoins opérationnels des unités, ceux des situations exceptionnelles comme ceux du quotidien. L'officier est revenu sur plusieurs points clés de modernisation en lien avec l'organisation et les missions confiées au SCRC.Il a notamment insisté sur la nécessaire interconnexion aux territoires et l'importance des plateaux d'investigations partagés avec l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale.

Le colonel BOISMOREAU a également échangé avec les personnels présents sur les contraintes RH actuelles et les perspectives en matière de formation et de recrutement. À l'issue de cette présentation, les chefs de division ont présenté quelques-uns des projets en cours en matière de systèmes d'information européens, de ciblage, de renseignement d'origine source ouverte, d'appuis opérationnels ou encore de traitement des enquêtes complexes et non élucidées.

Le général de division MARTIN a conclu cette demie journée en soulignant le rôle central du SCRC et en valorisant les résultats obtenus ces derniers mois par le PJGN dans de nombreux domaines.

Il a rappelé que les attentes des décideurs comme des gendarmes de terrain étaient fortes dans une période où le renseignement criminel joue un rôle déterminant en termes d’efficience et d'anticipation.

Le commandant du pôle judiciaire a enfin mis en avant les nombreuses synergies entre l'IRCGN et le SCRC en invitant tous les acteurs à les approfondir, les optimiser et les développer au bénéfice de toute la gendarmerie nationale.