Le Centre national des opérations (CNO)

  • Par la rédaction du site Gendarmerie nationale
  • Publié le 22 juin 2022, mis à jour le 20 décembre 2022

Un militaire du CNO avec l'écusson du centre, entrain d'écrire.

Confrontée à des crises pérennes et majeures telles que celles des Gilets jaunes et de la Covid-19, la gendarmerie a adapté ses modes de fonctionnement et ses moyens pour apporter une réponse plus efficace. Le Centre national des opérations (CNO) a donc été créé en vue de devenir un acteur majeur de la gestion de crise. 

Le CNO : de quoi parle-t-on ?

La genèse du CNO

Depuis 2018, la Direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN), et plus particulièrement la Direction des opérations et de l’emploi, a développé des outils et unités de gestion de crise, en lien avec le Centre de renseignement opérationnel de la gendarmerie (CROGEND). Pour harmoniser l’action de ces entités et mieux coordonner les opérations de la gendarmerie, la DGGN a réuni l’ensemble de ces fonctions au sein du Centre national des opérations (CNO).

L’organisation du CNO

Le Centre national des opérations (CNO) est organisé de telle sorte à pouvoir prendre en compte les événements d’ampleur et les crises auxquels sont régulièrement confrontés les Échelons territoriaux de commandement (ETC), tout en optimisant et facilitant l’emploi des moyens nationaux.

Le CNO c’est près de 100 militaires dédiés 24 heures /24 et 7jours /7 aux opérations impliquant la gendarmerie en France et dans le monde, répartis en 3 fonctions :

Point de remontée unique et obligatoire de l’information opérationnelle en provenance du terrain, elle assure, en cas de crise, la remontée d’information jusqu’à l’activation du groupe de suivi et de coordination opérationnels.

40 militaires dédiés veillent à l’actualité et l’activité opérationnelle de la gendarmerie en France comme en outre-mer afin de renseigner en temps réel les hautes autorités de l’Institution et de l’État sur la réalité des faits et l’action de la gendarmerie.

A noter

La veille du CNO intègre le Centre national de sécurité des mobilités (CNSM).

Planifie et conduit les grands événements et les missions d’ampleur nationale, voire internationale, en coordination avec les Échelons territoriaux de commandement (ETC) de la gendarmerie et ses partenaires, en disposant de 40 militaires pouvant armer un groupe pro- jetable.

A noter

Le Service de soutien à la projection opérationnelle (SSPO) est rattaché fonctionnellement au CNO, lui offrant une capacité logistique réactive et flexible.

Placés sous l’autorité du chef d’État-major du CNO, 8 militaires ont pour mission d’assurer au quotidien la veille et la gestion des messageries dédiées du CNO, la transmission des messages et des documents vers les destinataires ad hoc, en particulier les services « miroirs » au sein du ministère de l’Intérieur.

Au cœur de la gestion de crise, ces personnels sont les garants de la continuité du service et assurent toutes les tâches administratives au profit des personnels du CNO.

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