L'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN)

  • Par la rédaction du site Gendarmerie nationale
  • Publié le 23 juin 2022, mis à jour le 08 février 2024

L’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) est un organe de contrôle interne, directement rattaché au directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN). Elle est chargée de veiller au respect des règles de déontologie et de s’assurer de la maîtrise du risque.

Elle est dirigée par Jean-Michel GENTIL, magistrat de l’ordre judiciaire, depuis le 1er août 2023.

L’action quotidienne de l’IGGN est guidée par le souci permanent de l’impartialité et l’objectivité. Ses personnels agissent conformément à une charte d’éthique et de déontologie.

 

Les missions de l'inspection

L'inspection générale de la gendarmerie nationale :

  • veille à la mise en œuvre des instructions du ministre de l'intérieur et du directeur général de la gendarmerie nationale ;
  • procède, seule ou conjointement avec d'autres inspections générales des administrations de l’État, aux missions ministérielles ou interministérielles qui lui sont confiées ;
  • diligente, sous la direction des magistrats, des enquêtes judiciaires impliquant des personnels de la gendarmerie nationale, tous statuts confondus ;
  • conduit, sur directive du DGGN ou d’initiative, des enquêtes administratives internes en amont des éventuelles procédures disciplinaires et statutaires ;
  • effectue des missions d'audit, d'étude, d'évaluation, d'information et d'expertise concernant tous les domaines du service de la gendarmerie nationale ;
  • assure la coordination de la fonction sûreté à l’échelle nationale, en termes de prévention des menaces et de réaction face aux actes de malveillance ;
  • reçoit les signalements de particuliers qui s’estiment victimes ou sont témoins du comportement d’un personnel de la gendarmerie nationale jugé contraire à la déontologie ;
  • recueille les signalements « STOP DISCRI » des personnels de la gendarmerie qui désirent rapporter des faits de harcèlement, discrimination ou violences dont ils s'estiment victimes.

L’IGGN est chargée des relations directes avec les organismes mis en place par le Gouvernement, les organisations non gouvernementales et les associations, dès lors qu'ils ont pour mission ou objet de veiller au respect des règles de déontologie. A ce titre le chef de l’IGGN entretient des relations privilégiées avec :

  • le Défenseur des droits ;
  • le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ;
  • la Commission nationale consultative des droits de l'homme ;
  • l'Agence française anticorruption.

 

IGGN sans fond.png

Organisation

Au 1er janvier 2024, l’IGGN compte 122 personnels, dont 17 % de femmes (92 officiers et sous-officier, 25 corps militaires de soutien et 5 personnels civils)

L’IGGN comporte les entités suivantes :

Organigramme de l'IGGN PDF - 2 MB

Publications

Rapport annuel

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