La région de gendarmerie de Bretagne se dote de drones subaquatiques, un atout précieux pour les brigades nautiques
- Par le BCOM de la Région de gendarmerie de Bretagne
- Publié le 17 mars 2025

Depuis la fin de l’année 2024, les Brigades nautiques (B.N.) de Lézardrieux, Roscoff, La Forêt-Fouesnant et Quiberon sont dotées de drones subaquatiques. Ces nouveaux équipements de haute technicité acquis par la Région de gendarmerie de Bretagne (RGBRET) permettent de renforcer l’action des gendarmes dans le cadre de la lutte contre les atteintes à l'environnement marin, le contrôle des pêches, la lutte contre le trafic de stupéfiants, les recherches de personne ou encore les missions de reconnaissance sous-marines.
À la fin de l’année 2024, la Région de gendarmerie de Bretagne (RGBRET) a renforcé les capacités opérationnelles de ses Brigades nautiques (B.N.) en acquérant quatre drones subaquatiques. Ces nouveaux équipements, livrés aux unités de Lézardrieux, Roscoff, La Forêt-Fouesnant et Quiberon, ouvrent de nouvelles perspectives dans le cadre de la réalisation de missions sous-marines.
Un drone subaquatique est un véhicule sous-marin télécommandé, conçu pour évoluer sous l’eau. Il est équipé de capteurs, de caméras et de systèmes de propulsion permettant de réaliser des missions de surveillance, de détection ou encore de reconnaissance dans des environnements subaquatiques. Offrant une grande autonomie et une grande précision dans des zones difficiles d’accès, ces drones sont un atout stratégique.
Un matériel de haute technicité
Le modèle acquis par la Région de gendarmerie de Bretagne (RGBRET) est le Fifish V6 Expert, qui se distingue par ses caractéristiques techniques de pointe :
- ses capacités de haute résolution offrent des images nettes et détaillées. Les photos (12 millions de pixels) et les vidéos (en 4K) permettent une analyse fine des images, même dans des conditions de faible luminosité. Il est en effet doté d’un éclairage puissant, permettant une visibilité optimale dans les environnements sombres.
- sa manœuvrabilité exceptionnelle : avec un angle de vue très large et une vitesse maximale de trois nœuds (soit 5,5 km/h), le drone assure une grande stabilité et une souplesse de navigation, même dans les courants forts, grâce à ses six propulseurs.
- sa forte autonomie : la plongée du drone peut durer environ deux heures dans des conditions de courant fort, et jusqu’à six heures en eau calme. La technologie de stabilisation garantit des vidéos nettes et stables, même dans des conditions maritimes difficiles.
Le drone est livré avec un câble de 200 mètres, permettant d’atteindre de plus grandes profondeurs (jusqu’à 100 mètres), et d’offrir une plus grande souplesse d’intervention sous l'eau.
Pour quelles missions les drones subaquatiques sont-ils utilisés ?
Ce drone est prévu pour quatre missions principales.
Tout d’abord la lutte contre les atteintes à l'environnement marin. Grâce à leur capacité à détecter des déchets immergés ou des épaves, ces drones renforcent la surveillance et la prévention des pollutions sous-marine, notamment au cours d’opérations de contrôle et de surveillance.
Dans le cadre du contrôle des pêches, il peut être utilisé pour effectuer la vérification des casiers ou des filets immergés, contribuant à la régulation des activités de pêche et à la protection des ressources maritimes.
Il est également employé dans la lutte contre les trafics de stupéfiants. Au cours des opérations de contrôle, les drones permettent d’inspecter les coques des navires ou des embarcations suspectes, facilitant la détection de cachettes subaquatiques utilisées pour les trafics.
Enfin, concernant la recherche de personnes disparues, cet outil permet de les localiser en mer ou dans des zones submergées, en attendant l’arrivée des plongeurs, optimisant ainsi les délais d'intervention.
Le drone subaquatique trouve également son utilité pour effectuer des reconnaissances sous-marines (recherche de corps ou d'objet immergés) et sécuriser l’immersion des plongeurs dans certaines zones potentiellement dangereuses (retenues d’eau, barrages, puits, zones polluées…). Cela leur permet de préparer les missions en profondeur et de cibler les zones d’intérêt, d’écarter tous dangers avant la mise à l’eau et d’optimiser ainsi leur temps d’immersion.
Quelle formation ?
A contrario des drones aériens, l'utilisation des drones subaquatiques ne nécessite pas de formation technique particulière. Cependant, une pratique régulière du télé-pilote est nécessaire et des sessions d’entraînement sont prévues en ce sens pour les militaires des brigades nautiques. Ces séances se déroulent généralement en carrière ou en piscine afin d’assurer une prise en main efficace et sans risque du drone et de garantir une bonne maîtrise de ses fonctionnalités.
L’intégration des drones subaquatiques dans les brigades nautiques bretonnes représente une avancée technologique majeure dans le domaine de la sécurité et de la surveillance sous-marine. Elle illustre parfaitement la modernisation des moyens de la Gendarmerie afin de répondre plus efficacement aux enjeux de demain.
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