Force intervention du GIGN : la force est dans le groupe
- Par l'aspirant Cédric Many
- Publié le 25 janvier 2016

La Force intervention (F.I.) est l'unité d'assaut du GIGN. Les hommes qui la composent sont capables de s'engager en tout temps et en tous lieux, sur des opérations de contre-terrorisme ou de police judiciaire ou administrative complexes. Présentation.
La FI est composée d'une centaine d'hommes, répartis en 4 sections, 2 à dominante chuteur opérationnel et 2 à dominante plongeur d'intervention.
« Mis à part ces capacités de projection, chaque section est structurée à l’identique, en groupes tactiques, et a en son sein les mêmes capacités d'intervention, leur permettant d'agir en autonomie ou de façon coordonnée sous les ordres du chef de la FI selon la mission », précise le chef d'escadron G.P., commandant la F.I.
La force dispose également d’une cellule évaluation des opérations, en charge de l'évaluation et du suivi des missions, ainsi qu’une cellule préparation opérationnelle, chargée de l’organisation d’entraînements majeurs. La préparation à la mission de contre-terrorisme est un enjeu permanent de la FI. L'officier explique :
« Notre objectif est de pouvoir répondre à n’importe quel type de situation dans des délais restreints, en adaptant au plus juste le volume de force engagée. Nous basons notre organisation sur la complémentarité et la modularité des moyens mis en œuvre ».
Ainsi la F.I. réalise chaque année une soixantaine d'opérations complexes et variées, telle que la gestion de prises d'otages, de forcenés, d'extorsion de fonds, de tentative de braquage ou d'interception de go-fast.
Des capacités complémentaires
Chaque semaine, deux sections de la F.I. sont d'alerte. La première, qui fait partie du détachement d'intervention d'urgence, est prête à s'engager en moins de 30 minutes. La seconde, intégrée au détachement d'intervention judiciaire, dans les deux heures. Si tous les gendarmes de la F.I. sont formés à l'intervention spécialisée, ils acquièrent ensuite des spécialités dites fondamentales : tir longue distance, négociateurs, effraction, franchissement, maître-de-chien et infiltration silencieuse.
« On part toujours avec toutes ces capacités, qu'on les utilise ou non, pour être en mesure de réagir au moindre cas non conforme », explique l'officier.
La force c'est le collectif
Les militaires d'alerte s’entraînent en section constituée, tandis que les autres sont en entraînement individuel ou par spécialité.
« Ce qu'on attend d'un opérationnel de la F.I., c'est un sens de l'engagement au feu mais aussi au quotidien. Ils se doivent d'être exigeants envers eux-même, ce qui fait l’excellence du collectif. L’humain est une composante essentielle du dispositif », explique l'officier.
Ils doivent aussi savoir faire preuve d'initiative et être stables émotionnellement. « Aussi fortes soient-elles, les individualités laissent place au collectif en opération. » C'est cela aussi la force de la F.I.
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