Le dispositif de sécurisation du Relais de la Flamme testé dans l’Aube

  • Par Antoine Faure
  • Publié le 28 mars 2024
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Vendredi 22 mars 2024, la Flamme Olympique a traversé le département de l'Aube. Ce n’était pas la vraie, celle qui débarquera à Marseille le 8 mai prochain, en provenance d’Olympie, mais une factice, dans le cadre d’une répétition générale grandeur nature. L’occasion d’éprouver le dispositif de sécurisation, auquel ont pris part les militaires du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) de l’Aube (10), épaulés par de nombreux renforts extérieurs et des moyens spéciaux.

C’est un test grandeur nature du Relais de la Flamme Olympique qui s’est déroulé, vendredi 22 mars 2024, dans le département de l’Aube (10). Sous la supervision de Madame la Préfète de l'Aube, Cécile Dindar, accompagnée par Thierry Mosimann, coordinateur pour la sécurité des Jeux Olympiques, et en présence d’Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, et de Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, cette répétition générale avait pour objectif d’éprouver le dispositif mis en place autour du porteur de la Flamme Olympique, en vue de préparer son passage sur le territoire métropolitain et ultra-marin, et de permettre un retour d’expérience destiné à affiner la manœuvre.

Une répétition avant le 13 juillet

Le Relais de la Flamme a donc emprunté un parcours passant par les communes de Romilly-sur-Seine, Nogent-sur-Seine, Mesnil-Saint-Père, Ville-sous-la-Ferté (Abbaye de Clairvaux), Dolancourt (Parc de loisirs Nigloland), toutes en Zone de compétence gendarmerie nationale (ZGN), et s’est terminé à Troyes, ville étape, située en Zone de compétence police nationale (ZPN). Ce parcours est proche de celui qui sera emprunté le 13 juillet, lors du dernier Relais de la Flamme en province, avant son arrivée en Île-de-France.

Deux convois étaient constitués : un convoi dit « Engagement », composé de 60 véhicules légers et motocyclettes, et de sept poids lourds ; un convoi dit « Agile », de 12 à 15 véhicules. À l'avant et à l'arrière se trouvait la bulle de sécurité : une demi-unité de force mobile et huit motocyclistes, avec un dispositif anti-drone, et un cordon de sécurité au plus près de la Flamme, composé de six « runners », gendarmes et policiers. Le parcours était ouvert et fermé par des motocyclistes des forces locales, en l’occurrence de l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de l’Aube.

 

En coordination avec cette bulle de sécurité, le Dispositif territorial de sécurisation du Relais (DTSR) des sites en ZGN a mobilisé d'importants moyens, dans le cadre d'une manœuvre appuyée par le Centre zonal des opérations (CZO) de la Région de gendarmerie Grand-Est (RGGE). Ont ainsi été engagés : les militaires du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) de l’Aube, renforcés par des gendarmes des GGD limitrophes (Marne et Haute-Marne), dont 75 réservistes, 34 élèves du lycée Diderot de Romilly-sur-Seine en Bac Pro Sécurité, des policiers municipaux et des agents de sécurité et de secours. De nombreux moyens spéciaux ont également été engagés.

Assurer l’étanchéité du parcours

« L’objectif de cette manœuvre décentralisée est d’assurer l’étanchéité du parcours par un jalonnement, de garantir une sécurité optimale, d’adopter une posture visible, rassurante, adaptée à l’événement et à son caractère festif, et de conserver une grande réactivité en cas de menace », résume le colonel François Goetz, qui commande le GGD de l’Aube. Un travail important a été réalisé en amont, avec l’établissement d’un plan de circulation et de stationnement et des actions de communication auprès de la population.

Dans le cadre de cette opération, un Centre opérationnel départemental (COD) était ouvert à la préfecture, et Madame la Préfète a ainsi pu observer de près le fonctionnement du dispositif, grâce notamment à une retransmission en direct d’images prises par hélicoptère et par drones.

Le Retour d'expérience (RETEX) de cette journée, riche d'enseignements, a pu être partagé avec les nombreux observateurs présents : le Centre national des opérations (CNO), la Sous-direction de l'anticipation opérationnelle (SDAO) et les GGD limitrophes. Les GGD concernés par le passage du Relais de la Flamme pourront s’appuyer sur ces éléments pour leur propre manœuvre. « Les conditions seront très différentes cet été, puisqu’il y aura bien sûr beaucoup plus de monde, notamment autour des lacs de Mesnil-Saint-Père ou du parc Nigloland, qui accueille plus de 10 000 visiteurs par jour en été, note le colonel Goetz. Mais il nous a aussi fallu gérer des problématiques qui n’existeront pas en juillet, comme les entrées et sorties d’école notamment. »

Cette répétition générale s’est parfaitement déroulée pour les gendarmes de l’Aube. Rendez-vous le 13 juillet prochain pour le vrai passage du Relais de la Flamme, sous les feux d’artifice de la fête nationale.

À noter

Deux gendarmes du GGD de l’Aube ont participé à cette répétition du Relais de la Flamme : le gendarme Clément, du Peloton motorisé (P.Mo.) de Buchères, qui a effectué le dernier relais pour l'arrivée à Troyes, et la maréchale des logis Laura, membre du Corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale (CSTAGN), affectée à la Communauté de brigades (CoB) de Romilly-sur-Seine. Bravo à eux !

 

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