Gendarme Jérémy, runner sur le relais de la flamme olympique

Par Antoine Faure
Publié le 01 mars 2024

Un gendarme runner, à gauche de face, échange avec un policier (de dos) — © GEND/SIRPA/N. BOULOT

Comme 47 autres gendarmes, et 48 policiers, Jérémy sera engagé, du 8 mai au 26 juillet 2024, comme runner lors du relais de la flamme olympique, avec pour mission d'interdire l’accès à ladite flamme et de la protéger de toute agression.

Jérémy, peux-tu nous présenter ton parcours en gendarmerie ?

Je suis entré comme gendarme adjoint volontaire, affecté au Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) – montagne de Marvejols, en Lozère, où j’ai servi pendant quatre ans. J’ai réussi le concours de sous-officier et j’ai suivi ma formation à l’école de gendarmerie de Châteaulin, où je suis tombé amoureux de la Bretagne. J’ai ensuite choisi la gendarmerie mobile et j’ai rejoint l’escadron 27/1 de Drancy, où j’ai été affecté pendant sept ans. J’ai ensuite voulu opérer un changement de subdivision d’arme, pour découvrir le métier de gendarme en brigade. J’ai eu la chance d’être affecté à la brigade de proximité de Quiberon, dans le Morbihan, et je me régale !

Comment et pourquoi es-tu devenu runner du relais de la flamme olympique ?

J’ai répondu à un appel à volontaires dans lequel j’ai présenté mon parcours professionnel, ainsi que mes aptitudes sportives. Je suis triathlète, membre de l’Association sportive triathlon gendarmerie (ASTG). C’est le rêve de tout sportif de participer aux Jeux Olympiques, et pouvoir le faire dans ce dispositif, comme runner, en représentant à la fois les valeurs de l’olympisme et celles de la gendarmerie, c’est une chance incroyable ! Je mêle ainsi mon engagement de gendarme et ma passion pour la course à pied.

Tu suis actuellement une formation à Beynes, avec les autres runners, gendarmes et policiers. Peux-tu nous dire comment ça se passe ?

Je suis très agréablement surpris. Sincèrement, je pensais, comme beaucoup, qu’il y aurait des groupes de policiers et de gendarmes qui se formeraient très vite et se mélangeraient assez peu. On constate, depuis le début de la semaine, que ce n’est pas du tout le cas ! Il y a vraiment une excellente ambiance, on est tous ensemble, et on apprend les uns des autres. Nous avons créé rapidement une véritable cohésion, qui va nous permettre de constituer une vraie force de sécurité intérieure pour ce relais de la flamme.