Si Paris est une fête depuis le début des Jeux Olympiques, il est un lieu qui symbolise particulièrement cette folie douce : le Club France du Parc de La Villette, à l’entrée duquel se trouve le stand du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, qui rencontre un franc succès auprès des visiteurs, avec différentes activités sportives et ludiques proposées par la gendarmerie et la police : rameur, vélo, tir laser, boxe…

Ce mercredi 7 août 2024, plusieurs membres de l’équipe des Sportifs de haut niveau de la Défense – Gendarmerie (SHND-G) se sont rendus sur ce stand, à la rencontre des membres des forces de l’ordre présents et d’un public nombreux et enthousiaste. L’adjudante Clarisse Agbégnénou, la maréchale des logis-cheffe Charlotte Bonnet et les maréchaux des logis Lisa Barbelin, Manon Apithy-Brunet et Melvin Landerneau se sont montrés très disponibles, se prêtant volontiers au jeu des cartes dédicacées, offrant des sourires à volonté pour les photos-souvenirs.

JOP 2024 : une première semaine en or et bronze pour les sportifs de la gendarmerie

Les Sportifs de haut niveau de la Défense – Gendarmerie (SHND-G) ont largement participé à la moisson de médailles de l’équipe de France olympique. Manon...

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« Cette victoire restera dans les esprits »

Membre de l’Armée des Champions depuis 2014, Clarisse Agbégnénou a ajouté deux médailles olympiques à sa collection de breloques : du bronze en individuel et de l’or avec l’équipe de France de judo. « La médaille de bronze, j’ai encore du mal à m’y faire, avoue cette éternelle compétitrice. Mais je suis contente d’avoir pu apporter deux nouvelles médailles à la gendarmerie ! Je commence seulement à prendre conscience de ce qu’on a réussi à accomplir avec l’équipe de France de judo. On a failli perdre la médaille d’or gagnée à Tokyo, mais on a vu toutes les émotions qu’on a pu procurer en conservant ce titre. Cette victoire restera dans les esprits. » Clarisse voulait mettre une médaille autour du cou de sa fille Athéna, qui vient de fêter ses deux ans, mais il y en aura donc le double ! « Je n’ai même pas encore pu lui mettre les deux en même temps, sourit-elle. Mais elle est très contente et je suis la plus heureuse des mamans quand je vois la lumière dans ses yeux et qu’elle dit à tout le monde : "Maman a rapporté la médaille pour moi !" »

Une seule médaille pour Lisa Barbelin, mais que son bonheur et son sourire, au moment de cette dernière flèche parfaite, étaient communicatifs ! « C’est clairement moi ça, de donner au public toutes les émotions que j’ai en moi ! Je suis tellement heureuse quand je vois des gens qui ne connaissaient rien au tir à l’arc me remercier pour ce que j’ai fait. C’est le plus beau des cadeaux. » Lisa avait un objectif en tête : marquer l’histoire de son sport, ni plus ni moins. « Je voulais devenir la première femme médaillée olympique en tir à l’arc. Je savais au fond de moi que j’allais y arriver un jour ou l’autre, et aujourd’hui, cette médaille de bronze, j’ai l’impression qu’elle vaut de l’or, et plus je la regarde, plus elle devient dorée ! Et je suis particulièrement fière de faire partie de cette équipe de la gendarmerie, qui a réalisé de superbes performances, et de cette équipe de France olympique qui a cartonné ! »

Pas de médaille pour Charlotte Bonnet, également SHND-G depuis 2014, mais des quatrièmes Jeux Olympiques réussis, avec deux places de finaliste, qui viennent conclure une superbe carrière. « En plus, ici, à Paris, devant le public français, avec ma famille et mes amis qui étaient venus m’encourager. C’était très fort d’entendre plus de 15 000 spectateurs acclamer mon nom, je n’avais jamais connu ça. Je ressens un peu de tristesse, bien sûr, de me dire que c’est fini, mais aussi beaucoup de fierté d’avoir participé à ces Jeux et d’avoir vécu de telles émotions. »

Baptiste Addis, médaillé olympique et fils d’un officier de gendarmerie

Un autre médaillé olympique était présent sur le stand du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer. Baptiste Addis, 17 ans, médaillé d’argent au tir à l’arc par équipe, n’est pas SHND-G, mais pourrait le devenir bientôt. Ce qui ne serait pas illogique, puisque son père, le lieutenant-colonel Jean-Christophe Addis, est officier de gendarmerie, affecté depuis l’été dernier au Bureau du personnel sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale. « Je suis très fier, en tant que papa, du parcours de Baptiste, souligne-t-il. Il a fait beaucoup de sacrifices pour cela. Ça commence fort, mais ce n’est que le début, il va encore faire beaucoup de belles choses, et nous sommes là pour l’accompagner et le soutenir. »

Baptiste Addis, médaillé olympique et fils de gendarme

Médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Paris avec l’équipe de France de tir à l’arc, à seulement 17 ans, Baptiste Addis est aussi le fils d’un...

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