Une jeune joggeuse disparue en Seine-et-Marne : le travail d’enquête des gendarmes permet de la retrouver le lendemain

  • Par le capitaine Charlotte Desjardins
  • Publié le 22 avril 2023
Plusieurs images de recherches opérationnelles de la gendarmerie dans le cadre d'une disparition, dans les rues et au poste de commandementD
© D.R.

Le vendredi 21 avril vers 6 heures du matin, Chloé, une jeune fille de 20 ans, part pour son jogging à partir de Dammartin-en-Goële et disparaît. La brigade locale est avisée en fin de matinée par sa mère, inquiète de ne pas avoir de nouvelles. Un dispositif de recherches est immédiatement mis en place ainsi que des investigations judiciaires. Le lendemain, en début d’après-midi, suite aux recherches engagées par la gendarmerie, elle est retrouvée saine et sauve dans la Marne.

Le matin du 21 avril, vers 6 heures, Chloé, part faire un footing à Dammartin-en-Goële ; quelques heures plus tard, n’ayant pas de signe de vie de la jeune femme, sa mère, inquiète, vient aviser la gendarmerie de sa disparition.

Au vu des faits, une procédure de disparition inquiétante est ouverte par le procureur de la République de Meaux. Ce dernier précise à l’AFP qu’elle « a été vue à 6 heures du matin sur les caméras de surveillance de Dammartin-en-Goële, et n’est pas rentrée chez elle [et est partie] sans ses téléphones ».

Les gendarmes déploient dès lors un important dispositif de recherches, engageant le jour-même 75 militaires pour rechercher la jeune femme en employant tous les moyens nécessaires. Le maire de la commune met à leur disposition une salle afin d’installer un poste de commandement opérationnel, et les pompiers du Service d’incendie et de secours du 77 viennent prêter main forte. Le chef d’escadron Séverine Hammel, commandant la compagnie de gendarmerie de Meaux, déclare au Parisien « Nous avons tout de suite pris au sérieux cette disparition ». Un appel à témoin est lancé via les réseaux sociaux de la Gendarmerie de Seinte-et-Marne. « C’est le dispositif habituel que la gendarmerie nationale met en place dans ce type de situation » ajoute le colonel Michaël Fumery, commandant le groupement de gendarmerie départementale de Seine-et-Marne.

En parallèle, les enquêteurs de la Section de recherches de Paris, co-saisie avec la Brigade de recherches de Meaux, s’emploient à mener toutes les investigations utiles. Celles-ci portent non-seulement sur du travail d’audition, mais aussi l’exploitation rapide de la vidéo-surveillance, de la téléphonie et de l’environnement numérique de la jeune femme. Le temps est un facteur essentiel à prendre en compte et les gendarmes travaillent rapidement.

Des investigations judiciaires déterminantes et un dispositif massif

Néanmoins en fin de soirée, la jeune femme n’est toujours pas retrouvée. Le lendemain, le 22 avril, les recherches opérationnelles reprennent, cette fois avec 100 militaires : hélicoptère, drône, gendarmes à cheval, motos tout-terrain, plongeurs et chiens de piste Saint-Hubert, rien n’est laissé au hasard par la gendarmerie. 250 volontaires se mettent également à leur disposition afin d’effectuer des battues et passer le terrain au peigne fin.

Mais dès le début de l’après-midi de ce samedi, le travail des enquêteurs paye : Chloé est retrouvée vivante, dans la Marne, avec un ami avec qui elle aurait fuguée précise le Procureur à l’AFP. C’est le travail des gendarmes sur la téléphonie qui a été déterminant pour aboutir à cette conclusion.

La réactivité, le travail précis, et le déploiement massif de moyens par la gendarmerie, ainsi que la solidarité des habitants et services locaux ont permis de retrouver rapidement la jeune femme.

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