Hérault : trois gendarmes sauvent un couple de retraités de leur maison en flammes
- Par la capitaine Sophie Bernard
- Publié le 26 mars 2021
Dans la nuit du 19 au 20 mars dernier, les gendarmes du peloton autoroutier de Poussan n’ont pas hésité à braver le feu pour secourir un couple de retraités pris au piège dans leur maison.
C’est un sauvetage miraculeux qui s’est produit le week-end dernier à Issaka, près de Gigean.
Peu avant deux heures du matin, alors qu’ils partent en renfort sur une intervention à Balaruc-les-Bains, trois gendarmes du peloton autoroutier de Poussan repèrent une toiture en flammes depuis la départementale qu’ils empruntent.
À la vue de l’épaisse fumée qui se dégage dans le ciel, ils décident de faire demi-tour afin de s’assurer que personne n’est en danger sur les lieux de l’incendie. Voyant qu’une voiture est garée devant l’habitation, ils en déduisent rapidement que celle-ci doit être occupée. Ils tapent vigoureusement à la porte durant plusieurs minutes, hésitant même à la fracturer, jusqu’à ce qu’une lumière s’allume enfin et que le propriétaire leur ouvre.
Un réveil pas comme les autres
Venant a priori de se réveiller, le vieil homme n’a semble t’il rien remarqué ! Il explique aux militaires que sa femme est encore en train de dormir. "On a essayé de garder un maximum notre calme. Il ne faut pas qu'on affole les gens, parce que, mine de rien, quand on se fait réveiller et qu'on vous dit que votre maison est en feu... Ça doit faire bizarre", explique le gendarme Pierre à France Bleu.
Rapidement, le trinôme évacue le couple et leurs animaux de compagnie. Ils sauvent également des flammes quelques objets de valeur des propriétaires, sortent des bidons de pétrole de la maison et coupent le gaz pour éviter l’explosion. Peu de temps après, ils sont rejoints par les pompiers qui parviennent à éteindre l’incendie.
Une fois l’action passée et les septuagénaires sains et saufs, les gendarmes réalisent ce qui vient de se passer : « ce soir là on avait deux itinéraires possibles pour aller sur cette intervention. On en a choisi un et c'était le bon parce que ça a permis de sauver des vies. On aurait pris l'autre axe, on n'aurait pas vu la maison. Et peut-être qu'il y aurait eu un drame ce soir là. C’est pour ça qu’on est fiers mes collègues et moi. On a fait notre devoir et ça se termine bien. »
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