Essonne : un homme interpellé après avoir violenté et séquestré sa compagne
- Par la capitaine Sophie Bernard
- Publié le 21 juin 2020
Gravement violentée par son concubin dans la nuit du 29 au 30 mai dernier, une femme a réussi à s’échapper du domicile où elle était retenue pour alerter les forces de l’ordre. Ayant fuit juste après les faits, le mis en cause a fini par être localisé et interpellé par les gendarmes de Gif-sur-Yvette.
Cette nuit là, elle a bien failli mourir sous les coups de son compagnon…
Une nuit de cauchemar
Le soir du 29 mai, alors que cette femme se trouve au domicile de son concubin, une dispute éclate dans le couple, sur fond de jalousie. L’homme se trouvant sous l’empire de l’alcool et de stupéfiants, très vite il devient violent. D’abord, il assène à sa femme de nombreux coups à mains nues, puis il se sert d’un cintre pour la battre, lui occasionnant ainsi de graves blessures. Ayant récupéré le téléphone de sa compagne pour éviter qu’elle puisse donner l’alerte, il la séquestre au domicile durant de longues heures et la menace.
Ce n’est que le lendemain matin que la victime parvient à s’échapper du logement pour prévenir les forces de l’ordre avant d’être hospitalisée. Au delà de toutes les contusions qui sont diagnostiquées sur son corps, elle est opérée en urgence suite à une fracture du crane et se voit délivrer 30 jours d’ITT.
Fin de fugue
Très rapidement, les gendarmes de Gif-sur-Yvette sont saisis de l’enquête. Avec l’accord du parquet, ils multiplient les moyens d’investigation pour localiser le mis en cause qui s’est enfui juste après les faits. Persévérants, les enquêteurs finissent par identifier une adresse à Noisy-le-Sec où il serait susceptible de se cacher.
Le 8 juin dernier, une opération judiciaire y est lancée. À l’arrivée des gendarmes, l’homme tente de s’enfuir de nouveau par les toits avant d’être interpellé. Durant sa garde à vue, il accepte de conduire les enquêteurs jusqu’au cintre, arme par destination qu’il a volontairement cachée dans les bois. Recherché également dans le cadre d’une autre enquête, les militaires retrouvent et saisissent son véhicule qui avait servi à la commission d’une infraction et qu’il avait également dissimulé.
Au terme des auditions, l’individu est déferré devant le parquet. Déjà connu pour des faits similaires commis il y a moins d’un an, son sursis est révoqué. Dans l’attente de son jugement, il est ainsi conduit à la maison d’arrêt de Fleury-Merogis pour effectuer, d’ores et déjà, 15 mois de détention.
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