Signature d’un protocole entre l'ITA et la gendarmerie nationale pour renforcer la lutte contre le dopage
- Par OCLAESP
- Publié le 10 octobre 2022
L'Agence internationale de contrôle (ITA) a signé mercredi 5 octobre 2022, au siège de la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), à Issy-les-Moulineaux, un protocole d'accord avec l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), dans le but d'accroître l'efficacité de l'échange d'informations dans la recherche des infractions liées au dopage en France, dans la perspective notamment des Jeux olympiques de Paris 2024.
L’Agence internationale de contrôle (ITA) a pour mission de gérer les programmes de lutte contre le dopage, indépendamment des instances sportives ou politiques, pour le compte des fédérations Internationales, des organisateurs de grands événements et des autres organisations qui sollicitent son soutien. L’ITA s'est ainsi associée à 45 fédérations internationales, régissant aussi bien des sports olympiques que non-olympiques, afin de promouvoir leurs efforts en faveur d'un sport propre ; elle gère également le programme antidopage des Jeux Olympiques.
L'ITA a déjà largement collaboré avec l'OCLAESP par le passé, notamment dans le cadre du programme antidopage qu'elle mène pour le cyclisme depuis janvier 2021. La signature du protocole d'accord officialise le partenariat avec le ministère de l’Intérieur, en l’occurrence la gendarmerie nationale, et l’étend à tous les sports pour lesquels l'ITA mène des programmes antidopage, avec un accent particulier sur les prochains Jeux olympiques de Paris 2024.
L'objectif principal de l'établissement de la coopération entre l'ITA et l'OCLAESP est de rendre plus efficace la lutte contre le dopage et le trafic de substances interdites, tels que définis par le Code mondial antidopage et sanctionnés en France par son code pénal, dans le domaine du sport de haut niveau.
« Des partenaires dignes de confiance »
Suivant cet objectif, le protocole d'accord soutient principalement l'échange d'informations entre les deux organisations visant à démanteler d'éventuels réseaux de dopage ou de trafic impliquant des ressortissants français et/ou concernant des faits commis sur le territoire français.
« La signature de cet accord de collaboration entre l'OCLAESP et l'ITA revêt une double importance, estime le Dr Valérie Fourneyron, présidente du Conseil de fondation de l'ITA et ancienne ministre française des Sports. Premièrement, il montre clairement que les efforts de lutte contre le dopage ne sont efficaces que lorsqu'ils sont globaux. Le renforcement des capacités de renseignement et d'investigation, y compris au sein de l'ITA, et l'échange d'informations avec les partenaires et les autorités compétentes font autant partie des opérations antidopage que les contrôles ou l'éducation. Deuxièmement, la signature avec l'OCLAESP souligne que l'efficacité de la lutte contre le dopage repose sur une coopération efficace, au-delà des frontières et des sports, avec des partenaires dignes de confiance, comme la gendarmerie nationale, pour mener cette lutte sur le terrain. C'est pourquoi je suis très fière qu'aujourd'hui, l'organisation que je préside et les autorités de mon pays d'origine montrent l'exemple en concluant un tel partenariat pour un sport propre. Ce partenariat sera également très important, car l'ITA s'apprête à mettre en œuvre son programme antidopage aux Jeux olympiques de Paris 2024, en étroite collaboration avec plusieurs autres entités françaises. »
« Une collaboration évidente »
Pour le général Olivier Kim, directeur des opérations et de l’emploi de la direction générale de la gendarmerie nationale, « une telle collaboration ne peut qu’être vertueuse et pleine de sens, tant le sport est porteur de valeurs pour le plus grand nombre. La gendarmerie nationale, avec en première ligne l’OCLAESP, est ainsi très fière de s’engager aux côtés de partenaires comme l’ITA, reconnus mondialement dans la lutte contre le dopage dans le sport de haut niveau, et ce dans la perspective du plus grand événement mondial sportif que seront les Jeux Olympiques 2024 à Paris. Cette lutte demande à la fois une très grande technicité, une expertise, et une réelle pugnacité pour détecter les réseaux de dopage, enquêter sur leurs agissements et les empêcher de mener leurs actions. Cette collaboration entre l’ITA et l’OCLAESP est donc incontournable, et même évidente, pour atteindre ces objectifs. Il faut garder à l’esprit que ce dopage de haut niveau, s’il permet pour certains d’obtenir des résultats et titres sans respecter les valeurs du sport et de l’olympisme, représente un risque énorme pour la santé des athlètes pendant leur vie sportive et pour les années qui suivent. Enfin, plus largement, c’est tout naturellement que la gendarmerie nationale se reconnaît dans les valeurs portées par le sport, d’engagement, d’effort, de loyauté et de cohésion. »
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