Présentation du SCRC

  • Par la rédaction du site PJGN
  • Publié le 06 octobre 2023, mis à jour le 09 novembre 2023

Héritier du service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD) crée en 1976, le SCRC s'est adapté pour prendre en compte les évolutions de la délinquance, les changements dans le droit des fichiers et les améliorations des méthodes, notamment celles relatives au traitement des données de masse et de statistiques. Le Service central de renseignement criminel (SCRC) est à la pointe de disciplines scientifiques comme l’intelligence artificielle ou encore le big data.

Il constitue la composante d'intelligence judiciaire du Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale (PJGN) qui dispose également d'une composante d'expertise scientifique avec l'institut de recherche criminelle (IRCGN). A la disposition de l'ensemble des forces de sécurité intérieure, le SCRC concourt directement à la mise en œuvre des stratégies de la gendarmerie pour lutter contre la criminalité.

Il réalise 4 missions principales au bénéfice direct des unités territoriales et de recherches de la gendarmerie nationale et des services de la police nationale :

ADMINISTRER  

  • Les fichiers communs à la police et à la gendarmerie nationale (antécédents judiciaires, empreintes digitales, personnes recherchées, véhicules et objets volés).
  • Les bases de connaissances (bases sérielles) mises en œuvre par la gendarmerie nationale.

 ÉLABORER le renseignement criminel

S'appuyant sur le réseau des unités d'appui judiciaire régionales et départementales de la Gendarmerie nationale, le SCRC collecte, enrichit et analyse les informations qu'il centralise afin de permettre aux autorités :

  • de comprendre l'évolution des phénomènes détectés et des groupes criminels qui en sont à l'origine ;
  • de saisir leurs impacts sur les territoires et d’anticiper leur implantation durable ;
  • d’alerter et conseiller les commandants territoriaux en leur proposant des solutions opérationnelles visant à réguler, affaiblir ou neutraliser l’action de groupes criminels organisés.

SE PROJETER

Le SCRC s’engage quotidiennement sur des investigations complexes tant dans l’espace physique que numérique. Pour cela, il mobilise :

  • des capacités d’investigations et des moyens techniques spécifiques au profit immédiat des unités de recherches spécialisées de la Gendarmerie nationale confrontées à des dossiers de criminalité organisée.
  • des techniques d’investigations à haute valeur ajoutée telles que les sciences du comportement, l'analyse criminelle, l'investigation biométrique ou le traitement de la vidéo de masse.
  • une expertise de très haut niveau dans des domaines d'investigations spécialisées en s'appuyant sur la composante scientifique du PJGN :
    - les armes à feu et les explosifs ;
    - les trafics de véhicules ;
    - les affaires non élucidées ou "cold cases" ;
    - les fraudes à l'identité.

INNOVER

Pôle d'innovation, il dispose de capacités de recherche et de développement armées par des datascientists et des ingénieurs. Il développe des partenariats avec le monde de la recherche et fait appel à de nombreux collaborateurs externes.
Au bénéfice direct des enquêtes ou des opérations et pour contrecarrer des modes opératoires criminels et appuyer l'action des forces de sécurité intérieure, il propose des solutions techniques innovantes dans les domaines des sciences de la données, de la maîtrise de l’espace numérique et du véhicule connecté.

Une organisation en quatre divisions et un centre spécialisé

Son organisation permet au SCRC de remplir ses missions sur toutes les thématiques criminelles (atteintes aux biens, délinquance économique et financière, trafics de stupéfiants, criminalité numérique) en mettant au service de chacune d'elles et de manière transverse des capacités de traitements humains, techniques et scientifiques répartis en trois divisions et un centre de lutte contre les criminalités numériques :

  • La division des fichiers (DF) est en charge pour la gendarmerie de l'administration des fichiers nationaux de police judiciaire et de leur utilisation optimale (remontée, qualité et légalité de la donnée, savoir-faire des utilisateurs)
  • La division des affaires non élucidées (DiANE) rassemble les compétences criminalistiques de l'IRCGN et les capacités d'investigation et d'analyse du SCRC. En s’appuyant sur les pratiques européennes et anglo-saxonnes existantes, la gendarmerie a dessiné les contours d’une définition non exhaustive. Il est considéré que les affaires non élucidées « Cold Case » sont des dossiers criminels complexes.
  • La division des opérations (DO)répond aux demandes de rapprochements, détecte les phénomènes et appuie les unités en phase d'enquête. La DO coordonne les plateaux d'investigations (Armes, Véhicules, et Fraude à l'identité.
  • La division du renseignement (DR) élabore et diffuse le renseignement criminel, anime la chaîne de renseignement criminel et assure la cohérence et le développement technico-scientifique du service (outils et méthodes de traitement de données).
  • Le centre des sciences de la donnée (CSD) peut être sollicité pour tout traitement de données relatif au renseignement criminel, pour lequel un traitement humain s’avère généralement chronophage et répétitif, voire irréalisable en raison du volume de données. Ces traitements peuvent répondre à des problématiques métiers diverses, avec pour finalité l’aide à l’enquête, mais aussi l’aide à la décision pour les échelons de commandement confrontés à des phénomènes criminels qu’ils ne parviennent pas à appréhender en raison de la masse d’information disponible.

 

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