Division Criminalistique Physique et Chimie (DCPC)

Cette division dispose d'équipements analytiques qui confèrent à l’expert des “sens”, beaucoup plus affûtés. En effet, avec le temps, ces équipements sont devenus de plus en plus performants. Désormais ce sont quelques nano grammes ou pico grammes de substances qui peuvent être formellement identifiés. Cette capacité est essentielle dans la recherche de produits inflammables, stupéfiants ou explosifs, et le rôle d’interprétation de l’expert devient d’autant plus crucial au procès.

Selon la nature des scènes d’infraction d’où proviennent les échantillons, ces derniers seront traités par les experts du domaine concerné. Ainsi, tout naturellement s’il s’agit de rechercher des traces d’empoisonnement, ce sera vers le département toxicologie que les échantillons iront, tandis que s’il s’agit de chercher à identifier des traces d’explosifs, les échantillons seront orientés vers les experts du département environnement incendies et explosifs. Non seulement le travail de ces experts visera à identifier les substances, mais aussi à en expliquer les effets ou les conséquences, voire la provenance. Ces informations sont essentielles au travail des enquêteurs qui cherchent à retrouver les auteurs d’infractions ou à les matérialiser. Le département micro analyse, selon le principe d’échange de Locard, étudie les traces et résidus et peut indiquer la provenance voire les circonstances de leur présence.

Le département balistique appartient à cette division sans qu’on ne l’associe formellement à une activité analytique. Et pourtant, outre une forte expertise mécanique permettant à ses experts d’expliquer le fonctionnement d’une arme, de comparer l’effet des projectiles, voire d’identifier une arme ou sa dangerosité par l’étude des vestiges retrouvés sur une scène d’infraction ou dans le corps d’une victime, ces experts disposent à l’institut d’une des plus importantes bibliothèques de travail européennes, réunissant plus de 8000 armes longues et 3000 armes de poing distinctes. Cette collection d’armes associée à une collection de munitions de plus d’un million de projectiles permet aux experts de réaliser un travail de très grande précision et de reconstituer toutes les scènes qui se présentent afin de pouvoir éclairer le magistrat sur les circonstances des usages des armes. Les magistrats peuvent s’appuyer sur les experts de cette division s’ils souhaitent associer un projectile déformé à un lot de munitions par l’analyse isotopique du plomb ou dater un tir par l’analyse des résidus présents dans le canon de l’arme.

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