Bonjour Végéta, pouvez-vous nous raconter votre parcours avant d’entrer en gendarmerie ?

Je suis né en Corse, où j’ai vécu des épreuves assez douloureuses. Au mois d’août de cette année, j’ai eu la chance de trouver refuge à la Fondation Assistance aux Animaux, à Toulon, où tout le monde s’est bien occupé de moi. Un jour, l’un des bénévoles promeneurs de chien, gendarme de profession, m’a dit que j’avais de réelles prédispositions, et qu’il pourrait bien avoir du travail pour moi. J’ai dit « ouaf » tout de suite ! Je l’ai suivi au Groupe d’investigations cynophile (GIC) à Cuers, dans le Var, où j’ai été évalué par les militaires de l’unité. Je me suis bien appliqué lors des exercices qu’on me demandait, j’ai su me montrer sociable, équilibré, et surtout fanatique au jeu ! Tous ont confirmé que j’avais un très bon potentiel pour entrer en gendarmerie !

Comment se déroulent la sélection et la formation pour devenir gendarme ?

J’ai été testé au centre national d’instruction cynophile, à Gramat, dans le Lot, où j’ai réussi - assez brillamment je dois le dire - les épreuves d’admission. C’est avec une grande fierté que j’ai pu intégrer ce centre où, après trois mois de débourrage, j’ai pu commencer ma formation initiale de 14 semaines, et où, aux dires de mes instructeurs, je progresse énormément. J’ai hâte d’être à l’année prochaine, je vais rencontrer mon nouveau maître et réaliser mon rêve : devenir gendarme.

Savez-vous quelles seront vos principales missions ?

Les Berges malinois sont souvent qualifiés de couteaux suisses par les instructeurs parce qu’ils peuvent exercer toutes les technicités. Il y a trois grands domaines de cynotechnie en gendarmerie : le pistage, la recherche de stupéfiants ou d'explosifs. Certaines technicités peuvent être associées, comme celles des piste/avalanche, stupéfiants/défense ou encore « Sambi » (stupéfiants, armes, munitions, billets de banque). Je ne sais pas encore quelle sera ma spécialité, mais je peux déjà vous dire que j’ai hâte d’être sur le terrain !