Retour de vacances : au péage de Saint-Arnoult, la gendarmerie renforce son dispositif de prévention
- Par la lieutenante Floriane Hours
- Publié le 28 août 2023
Comme chaque année, le dernier week-end d’août sonne la fin de l’été et, avec elle, le retour de milliers de vacanciers. Un retour qui s’est incarné par une circulation particulièrement dense sur l’ensemble du réseau autoroutier français. Pour faire face à cet afflux de véhicules, au péage de Saint-Arnoult, dans les Yvelines, l’un des plus grands et l’un des plus fréquentés de France, l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) a déployé un dispositif conséquent.
Finis le farniente au bord de la plage ou de la piscine, les longues randonnées, et bonjour... la rentrée ! À quelques jours de celle-ci, nombreux sont les Franciliens à avoir pris le chemin du retour, particulièrement encombré ce dernier week-end d’août. Classé rouge par Bison futé dans le sens des retours, le samedi 26 août a été la journée la plus dense, avec plusieurs centaines de kilomètres de bouchons enregistrées. Au péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines, l’un des passages obligés pour des milliers de personnes remontant du centre et de l’ouest de la France, par l'A11 et l'A10, l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) des Yvelines a mis en place un dispositif conséquent pour renforcer la sécurité des usagers de la route.
Renforcer sa visibilité
Composé de personnels de l’EDSR des Yvelines issus de la Brigade motorisée (B.Mo.) de Rambouillet et de l’Équipe rapide d’intervention (ERI) du Peloton d’autoroute (P.A.) de Saint-Arnoult, ce dispositif déployé samedi a été renforcé tout au long de la journée par les 15 personnels du P.A. de Saint-Arnoult. « L’idée de la manœuvre est de renforcer la visibilité parce que cela participe à la diminution des accidents », précise le capitaine Lionel Billette, commandant depuis peu de l’EDSR 78.
Pour cela, les militaires sont déployés sur deux volets. Le premier en fixe, à la barrière de péage avec des contrôles ciblés, le second en mouvement. « On regarde les chargements des véhicules, mais aussi l’état de fatigue des gens, parce que la somnolence est l’une des principales causes d’accidentalité sur le réseau, poursuit l’officier de l’EDSR. Après, on va envoyer l’ensemble des patrouilles, le véhicule rapide d’intervention, les motards et les personnels du P.A. qui vont aller sur le réseau voir les comportements qui peuvent être dangereux. Quand on a beaucoup de circulation, on n’a pas trop de difficultés concernant les excès de vitesse, mais c’est plutôt des fautes de comportement, les dépassements par la droite, le non respect des distances de sécurité, ou les changements de voie intempestif. »
Un bilan positif
Une action plus que nécessaire, car sur cet axe particulièrement fréquenté, où les ralentissements ont commencé dès le début de la journée, les risques sont bien présents. « Là, on arrive en bout de course, avec des gens qui sont partis il y a six ou sept heures, et qui ne sont plus qu’à quelques kilomètres de chez eux. Donc il peut y avoir un effet “la maison est proche, on a hâte d’arriver !” ».
En fin de journée, alors que la circulation retrouve de la fluidité, l’heure est au bilan pour les militaires de l’EDSR. Un bilan plutôt positif, car si un accident entre deux véhicules a bien eu lieu, il n’y a en revanche eu aucun dommage corporel. Une mission réussie pour les militaires de l’EDSR qui, en contrôle fixe, ont relevé cinq cas de conduite sous l’empire de stupéfiant et plusieurs autres petites infractions.
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