Sécurisation du festival des Eurockéennes de Belfort
Par Angélina Gagneraud
Publié le 10 juillet 2017
"Rompus à la gestion de ce type de manifestations, les gendarmes mobiles de Bellac et d'Orléans font un travail exemplaire, notamment lors des pics d’affluence ", confie le colonel Felten.
La 29e édition du festival des Eurockéennes, manifestation culturelle la plus importante du Grand Est, s'est déroulée du 6 au 9 juillet 2017 au sein du Territoire de Belfort.
L’édition 2017 des Eurockéennes de Belfort a connu un record d’affluence avec 130 000 festivaliers, 13 000 campeurs et plus de 8 000 véhicules stationnés sur un parking… rapidement saturé.Pour le plus petit groupement de France, le défi était de taille et les contraintes multiples. "
Le festival est passé à quatre jours au lieu de trois, avec une belle tête d'affiche dès le premier soir. Cette journée supplémentaire a eu des répercussions en termes d'effectifs et de logistique. Et puisqu'un événement n'arrive jamais seul, la région a également été concernée par la sécurisation de trois étapes du Tour de France", souligne le colonel Xavier Felten, commandant le GGD 90 et responsable du dispositif de sécurité autour de cette manifestation.
L'entrée de la zone technique est sécurisée par des gendarmes départementaux et des réservistes. Sur réquisition, ils fouillent les véhicules et les bagages. Tout y passe, même le châssis !
Le dispositif de sécurité routière a permis de veiller à la régulation des flux, au respect des interdictions de stationnement, à la viabilité permanente de l'axe rouge...
Intervenant de jour comme de nuit, les équipes cynophiles se sont organisées de manière autonome, en parfaite connaissance des axes empruntés par les festivaliers.
Placé en alerte pendant les quatre jours, le détachement aérien de gendarmerie de Colmar a survolé le site pour que les autorités puissent avoir une vue globale de l'événement et de la masse de festivaliers.
Un poste provisoire est installé H.24 au sein du camping ; un autre au plus près du site des concerts. 47 plaignants ont ainsi été reçus cette année, principalement victimes de vols.
L'entrée de la zone technique est sécurisée par des gendarmes départementaux et des réservistes. Sur réquisition, ils fouillent les véhicules et les bagages. Tout y passe, même le châssis !
Le dispositif de sécurité routière a permis de veiller à la régulation des flux, au respect des interdictions de stationnement, à la viabilité permanente de l'axe rouge...
Intervenant de jour comme de nuit, les équipes cynophiles se sont organisées de manière autonome, en parfaite connaissance des axes empruntés par les festivaliers.
Placé en alerte pendant les quatre jours, le détachement aérien de gendarmerie de Colmar a survolé le site pour que les autorités puissent avoir une vue globale de l'événement et de la masse de festivaliers.
Un poste provisoire est installé H.24 au sein du camping ; un autre au plus près du site des concerts. 47 plaignants ont ainsi été reçus cette année, principalement victimes de vols.
Le groupement a pu engager quotidiennement 270 militaires sur le dispositif, notamment grâce au renfort de deux escadrons de gendarmerie mobile et de nombreux réservistes habitués à la mission. Le soutien de la région et de la zone a également été précieux en termes de moyens de communication (SSIC) ainsi que d'appuis aérien et cynophile.
Ces effectifs ont permis de contrôler efficacement la zone et de gérer la foule."Le dispositif de sécurité est bien ficelé, tant en matière de contrôles, d'intervention que de gestion des flux, assure le préfet, Monsieur Hugues Besancenot.
Nous le préparons depuis sept mois avec tous les services de l'État. Les organisateurs et les élus locaux ont également pris en compte le risque d'attentat. Des aménagements routiers de protection, que nous estimions indispensables, ont ainsi été réalisés."