Un gendarme parcourt 700 kilomètres à vélo pour un enfant malade
- Par Pablo Agnan
- Publié le 26 juillet 2022
C’était son petit Tour de France à lui. Mi-juillet, et pendant une semaine, le maréchal des logis-chef Didier B. a parcouru 100 kilomètres par jour à bicyclette. Son objectif : récolter des fonds pour soigner le fils d’un ami gendarme, atteint du syndrome de Coffin-Siris, une maladie génétique extrêmement rare.
Le syndrome de Coffin-Siris est une maladie génétique rare. Elle provoque un retard sur le plan cognitif et psychomoteur chez les personnes qui en sont atteintes. En France, environ 120 à 130 individus seraient touchés par cette maladie.
C’est malheureusement le cas de Lenoïck. Âgé de six ans, ce petit garçon ne parle presque pas et communique exclusivement grâce au langage des signes. Aucun remède n’existe pour soigner ce mal et les meilleurs spécialistes se trouvent bien souvent à l’étranger.
Son propre Tour de France
Alors, pour financer les soins, et aussi sensibiliser sur ce trouble méconnu, le maréchal des logis-chef Didier B. s’est lancé dans une aventure cycliste longue de 700 kilomètres, à travers l’Hexagone. Un petit Tour de France en somme, sans maillot jaune, mais avec beaucoup de supporters.
L’aventure démarre en 2018, lorsque le sous-officier crée l’association « Ensemble pour Lenoïck ». Un geste effectué « afin d’aider l’un de nos camarades, l’adjudant Gwenaël N. », père de Lenoïck. Moins d’un an après, l’altruiste militaire entame son premier périple, avec pour objectif de parcourir 100 kilomètres par jour pendant une semaine, avec son vélo.
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Un défi réitéré cette année par le gendarme, cette fois en compagnie du père de Lenoïck, l’adjudant Gwenaël N. Au programme : départ le 15 juillet de Luzy, dans la Nièvre, lieu d’affectation du maréchal des logis-chef. L’aventure s’est terminée le 21 juillet, en terre bretonne, plus précisément à Guingamp, là où vit et travaille l’adjudant Gwenaël N.
Après plus de 700 kilomètres avalés en une semaine, le périple du sous-officier s’est terminé dans la douleur, à cause d’une blessure musculaire, mais aussi en beauté. À leur arrivée, lui et ses compagnons de route du jour ont été escortés par le Peloton motorisé (P.Mo.) de Guingamp. S’il ne portera jamais le maillot jaune, le chef, qui pourrait au moins décrocher celui de la combativité, mérite une place sur le podium.
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