Du SNU à la criminologie : rencontre avec Luce
- Par la lieutenante Floriane Hours
- Publié le 25 juin 2021

Pour découvrir le métier de criminologue, Luce a intégré, en 2020, le Service national universel (SNU) dans les rangs de la gendarmerie nationale. Elle nous relate son expérience.
À 17 ans, Luce est une jeune fille, plutôt réservée, dont le rêve est de devenir criminologue. Pour découvrir ce métier qui la passionne depuis de nombreuses années et qui est l’une des spécialités de la gendarmerie, elle a intégré, en 2020, le Service national universel (SNU) dans les rangs de l’Institution. Une session quelque peu bouleversée par la crise sanitaire, mais qui lui a tout de même permis de mettre un premier pied dans cet univers, auparavant inconnu. « La gendarmerie, je n’y connaissais rien. C’est une amie qui m’a mise au courant pour le SNU », explique la jeune fille.
À la découverte de la gendarmerie
Ce qui a motivé Luce à intégrer la gendarmerie, c’est la découverte de l’Institution, mais pas seulement. « Quand je me suis renseignée pour le SNU, ils ont parlé de transmettre des valeurs républicaines, de cohésion et d’esprit d‘équipe […], ça m’a intéressée. Je me suis dit, "et bien allons-y, ce sera enrichissant, ce ne sera que du positif". » Une perception qui se confirme lors de son passage au groupement de gendarmerie départementale de l’Isère, à Grenoble, pour la réalisation de la phase 2 du SNU. C’est là qu’elle découvre le fonctionnement de la gendarmerie. « Le SNU m’a donné une large idée de ce qu'est la gendarmerie et m’a permis de découvrir ce monde. »
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De la passion à la vocation
Mais si ce milieu intéresse autant Luce, c’est aussi et surtout parce qu’il a un lien direct avec le choix de sa future carrière. En effet, depuis maintenant plusieurs années, Luce n’a qu’un rêve : devenir criminologue. Bercée par les romans policiers, qu’elle dévore depuis toujours, elle s’est passionnée ces dernières années pour une vision souvent peu abordée dans les récits d’enquêtes : la psychologie des criminels. « Ce qui me perturbait, c’était qu’on a tout le temps le point de vue des enquêteurs, mais rarement, voire jamais, celui de l’individu qui commet les crimes », indique-t-elle, avant de poursuivre : « J’avais déjà l’idée de la criminologie, mais je ne savais pas comment cela s’appelait. J’ai fait des recherches et j’ai découvert ce que c’était et je me suis dit "c’est ça que je veux faire". »
Après avoir identifié le parcours et les études nécessaires à cette profession, c’est tout naturellement qu’elle a choisi la gendarmerie pour exercer plus tard.
Être réserviste, « c’est être utile »
L’intérêt que Luce porte au monde militaire n’est pas tout récent. « En troisième, je voulais être pilote dans l’armée de l’Air », confie-t-elle. Aujourd’hui, son choix est bien arrêté et s’est même renforcé au cours du SNU. Après son bac, Luce veut donc intégrer une licence de psychologie. En attendant, elle tient à poursuivre son engagement dans la gendarmerie en terminant son cursus de SNU, qui a été retardé par la crise sanitaire, puis en devenant réserviste, car « c’est un engagement de plus, c’est être utile » , conclut-elle.
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