Lettres piégées à des pro-corrida : un couple arrêté

  • Par la rédaction du site Gendinfo
  • Publié le 08 février 2023

Les auteurs présumés de l’envoi de lettres piégées, contenant des lames de rasoir ou de cutter, adressées à des personnalités du monde de la tauromachie de la région d’Occitanie, ont été démasqués par les gendarmes de la section de recherches de Nîmes.

Un homme et une femme, soupçonnés d’être à l’origine de l’envoi de lettres piégées à l’adresse de partisans de la tauromachie, ont été arrêtés par les gendarmes, le 12 mars. Les deux prévenus, opposés à la corrida, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire et doivent comparaître le 26 juin prochain devant le tribunal correctionnel, pour des soupçons de « violences et blessures volontaires avec préméditation, en réunion et avec armes ».

L’affaire commence début 2017, lorsque quelque 25 personnalités liées au monde de la tauromachie reçoivent une cinquantaine de lettres piégées contenant des cartes postales et des lames de cutter.

Une enquête préliminaire est alors ouverte et confiée à la brigade de recherches de Nîmes (30) pour des faits de « violence aggravée par deux circonstances suivies d’incapacité n’excédant pas 8 jours (avec arme, préméditation) »

Les diverses investigations (environnement des victimes, téléphonie, photographies des cartes postales piégées) orientent les enquêteurs vers un groupe d’individus connus pour leurs convictions anti-corrida relevant de l’extrémisme.

Lors des actes de police technique et scientifique, deux ADN (un masculin et un féminin) sont relevés sur les courriers piégés.

Après de longues investigations, les enquêteurs parviennent à identifier le vendeur de cartes postales, puis remontent indirectement jusqu’aux suspects.

Le 12 décembre 2017, deux personnes ciblées sont interpellées et placées en garde à vue. Des prélèvements ADN sont alors effectués, dont les résultats d’analyse, reçus fin janvier 2018, permettent de les impliquer formellement.

À la suite de ces nouveaux éléments, les deux mis en cause sont de nouveau placés en garde à vue le 13 mars dernier. Lors de son audition, l’homme, qui qualifie son action de « symbolique », reconnaît être l’auteur des huit cartes postales piégées et de leur envoi à huit personnalités rigoureusement choisies. La femme nie, quant à elle, toute implication malgré la présence de son profil génétique sur l’un des courriers.

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