Crachats et risques de contamination : quand les gendarmes subissent les pires affronts
- Par la rédaction du site Gendinfo
- Publié le 08 février 2023
Quatorze mois de prison ferme pour un Guyanais qui avait craché sur des gendarmes, en se vantant d’être atteint par le COVID-19. De l’autre côté de l’Atlantique, des Bretons ont agressé des militaires de la même manière.
Cracher sur les forces de l’ordre en se prétendant atteint du COVID-19. Une tendance abjecte qui, malheureusement, ne cesse de se propager. Les faits se multiplient, à l'instar de cet homme, condamné mardi 31 mars, en Guyane, à 14 mois de prison ferme.
Alertés pour des violences présumées envers sa mère et sa sœur, les gendarmes étaient intervenus le samedi précédent au domicile de l’homme en question, à Kourou. Visiblement éméché, l’individu s’est alors mis à cracher sur les gendarmes, en se vantant d’être atteint par le COVID-19.
L’homme a été placé en garde à vue pendant 48 heures à la gendarmerie de Kourou. Testé négatif au coronavirus, il a notamment été jugé pour « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique », mardi 31 mars, en comparution immédiate, par le tribunal correctionnel de Matoury. Condamné à 14 mois de prison ferme avec mandat de dépôt, l'homme a été incarcéré à la prison de Rémire-Montjoly.
Une scène similaire de l’autre côté de l’Atlantique
Une bêtise sans limite géographique, puisqu’une scène similaire s’est déroulée en Bretagne, mercredi 1er avril. La suite n’a rien d’une blague ! Alors que des militaires du peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie réalisent un contrôle de routine au rond-point de Kervao, à Guipavas (29), aux alentours de 23 heures, ils arrêtent un petit camion de chantier qui effectue des écarts importants sur la route.
Manifestement ivres, les deux hommes refusent de décliner leur identité et sortent du véhicule pour se rebeller physiquement contre les gendarmes. Le passager ajoute alors crachats et menaces. Les deux trentenaires ont été d’abord conduits à l’hôpital, pour s’assurer que leur état était compatible avec une garde à vue. Après un passage en dégrisement, les deux hommes ont été placés en détention, avant de répondre de leurs actes. Le gendarme qui a subi les crachats a été décontaminé.
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