Les gendarmes de Versailles et de Fontainebleau arrêtent sept voleurs de pots catalytiques

  • Par le chef d'escadron Charlotte Desjardins
  • Publié le 13 février 2024
des pots catalytiques avec des cartons de scellés contre un mur gris. Sur le mur les rondaches de la section de recherches de Versailles et la brigade de recherches de Fontainebleau
© D.R.

Après quelques mois d’enquête sur une équipe spécialisée dans les vols de catalyseurs en Seine-et-Marne, la section de recherches de Versailles et la brigade de recherches de Fontainebleau ont arrêtent sept individus. L’un d’entre eux a été placé en détention provisoire.

Au mois de novembre 2023 et au cours des suivants, la Seine-et-Marne est le terrain de plusieurs vols de pots catalytiques. La Section de recherches (S.R.) de Versailles et la Brigade de recherches (B.R.) de Fontainebleau sont saisies de l’enquête préliminaire ouverte auprès du tribunal judiciaire de Melun. Les deux unités identifient rapidement un véhicule, que des ressortissants géorgiens utilisent pour commettre ces vols de pots, mais aussi deux individus, très actifs sur toute la région.

Un objet convoité en Île-de-France

L’intérêt des pots catalytiques - élément du pot d’échappement visant à réduire la nocivité des gaz d’échappement - réside dans sa composition. Des métaux précieux sont associés en proportions variables, comme le rhodium, le platine, l’or, l’argent ou l’iridium. Des matières précieuses et onéreuses, comme le montre le cours du rhodium, avoisinant les 300 euros par gramme. Aussi ces pièces font-elles l’objet de convoitises, particulièrement en Île-de-France.

Au cours de leur enquête, les gendarmes mettent en œuvre des surveillances. Ils déterminent peu à peu l’existence de plusieurs autres groupes de malfaiteurs se servant des mêmes véhicules pour commettre leurs forfaits. Une filière de recel est aussi identifiée dans le Val-d’Oise, mais ces faits sont traités dans le cadre d’une information judiciaire distincte.

La S.R. et la B.R. réussissent à imputer 29 vols à cette équipe dite « à tiroirs », composée de sept hommes. Le préjudice s’élève à 60 000 euros.

Une détention provisoire et six contrôles judiciaires

Après quelques mois d’investigations minutieuses, le 6 février 2024, les militaires déclenchent l’opération judiciaire. Deux mis en cause, logés dans un hôtel dans l’Essonne, sont placés en garde à vue au petit jour. Dans leur chambre, les enquêteurs retrouvent du matériel utilisé pour le démontage des pots d’échappement. Le soir même, vers 23 heures, cinq individus sont arrêtés sur l’aire de repos de Pierrelaye, dans le Val-d’Oise, alors qu’ils reviennent d’un périple en Lorraine. Vingt-quatre catalyseurs et des outils sont découverts dans leurs deux véhicules, dans une cache aménagée.

Les sept mis en cause, tous résidents de l’Essonne, sont présentés au tribunal judiciaire de Melun le 9 février. Le principal suspect est placé en détention provisoire et les autres sous contrôle judiciaire, dans l’attente du jugement prévu le 15 mars prochain.

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