Guadeloupe : les gendarmes saisissent 300 kg de cocaïne
- Par le chef d'escadron Charlotte Desjardins
- Publié le 28 février 2024
Dans la nuit du 16 au 17 février 2024, lors d’une surveillance menée sur le littoral par les gendarmes de Guadeloupe, ces derniers interceptent en flagrance le débarquement de 300 kg de cocaïne sur une plage de Basse-Terre.
Lutter contre le trafic de drogue, c’est lutter contre la criminalité organisée. La Section de recherches (S.R.) de Pointe-à-Pitre en sait quelque chose. Ce mois-ci, ce sont 300 kg de cocaïne et 172 kg d’herbe de cannabis, pour une valeur marchande de plus de 20 millions d’euros, qu’ils ont saisis aux trafiquants.
Une interception en flagrance lors d’une surveillance
Pour apporter une réponse opérationnelle efficace face à ces trafics et leurs conséquences, les gendarmes de la Guadeloupe, en lien avec les parquets de Basse-Terre et de Pointe-à-Pitre, ont significativement renforcé les contrôles et surveillances du littoral depuis plusieurs mois.
Dans la nuit du 16 au 17 février 2024, les militaires de la S.R., appuyés par ceux de l’Antenne GIGN de Guadeloupe et de la Compagnie de gendarmerie départementale (CGD) de Saint-Claude, déploient ainsi un dispositif de surveillance à Basse-Terre, au niveau de la commune de Vieux-Habitants. Vers minuit, un individu est aperçu chargeant dans un véhicule utilitaire des ballots venant du large. Il est interpellé par les gendarmes, qui saisissent la marchandise : il s’agit de 300 kg de cocaïne. Un deuxième homme, soupçonné de participer au trafic, est placé en garde à vue le lendemain.
La Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France se saisit alors de l’enquête.
Un deuxième dispositif pour une nouvelle saisie
Deux jours plus tard, le secteur sud de Basse-Terre est de nouveau sous la surveillance des gendarmes.
Un nouveau débarquement de ballots a lieu cette nuit-là, à Capesterre-Belle-Eau. Il s’agit cette fois d’herbe de cannabis, à hauteur de 172 kg. Les gendarmes interpellent alors deux individus venus mettre la main sur le produit.
Trois des mis en cause sont dominiquais et le quatrième guadeloupéen. Présentés au tribunal de Fort-de-France à l’issue de leurs gardes à vue, ils sont mis en examen des chefs d’importation de produits stupéfiants en bande organisée, transport, détention, acquisition, offre et cession de stupéfiants, et association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime ou d’un délit. Trois d’entre eux sont placés en détention et le dernier sous contrôle judiciaire.
En plus des nombreux ballots de drogue, des véhicules et un peu d’argent en liquide ont été saisis par les enquêteurs. L’enquête se poursuit sous l’égide d’un juge d’instruction.
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