Loire-Atlantique : l’agresseur d’une sexagénaire rapidement interpellé par les gendarmes

  • Par Rédaction SIRPA
  • Publié le 11 août 2023
Image d'un chien Saint-Hubert tenu en laisse par son maître (en arrière plan), humant le sol sur un cheminen
© Gendarmerie/SIRPA/F.BALSAMO

Les gendarmes ont interpellé, lundi 7 août, un individu suspecté du viol d’une sexagénaire qui effectuait une marche sur la commune d’Ancenis-Saint-Géréon (44). D’importants moyens engagés ont permis l’identification et l’arrestation rapides du mis en cause, une semaine après les faits. L’agresseur de 24 ans a été écroué.

Lundi 31 juillet 2023, à 18 heures, une femme de 66 ans se présente à la brigade de gendarmerie d’Ancenis-Saint-Géréon, commune de Loire-Atlantique située à une quarantaine de kilomètres de Nantes. Accompagnée d’un promeneur, elle dépose plainte après avoir été victime d’un viol. Elle relate les faits aux gendarmes. Alors qu'elle effectuait une marche sur les bords de Loire, un individu arrivé derrière elle lui plaque la main sur la bouche. Malgré ses tentatives pour se défendre à l’aide de ses bâtons de marche, l’homme la fait tomber dans le fossé et l’agresse sexuellement (le viol sera médicalement confirmé par le médecin légiste, NDLR). Elle continue néanmoins à se défendre et parvient à lui assener plusieurs coups avec un morceau de bois.

Inquiété par les cris de sa victime à l’approche d’un groupe de marcheurs, l’agresseur prend finalement la fuite. Un autre promeneur, arrivé quelques instants plus tard, découvre la victime en état de choc dans le fossé, et la conduit à la gendarmerie, afin qu’elle puisse déposer plainte.

La Brigade des recherches (B.R.) d’Ancenis-Saint-Géréon est alors saisie de la direction d’enquête.

Un important dispositif de recherches

Dès la connaissance des faits et de la description physique et vestimentaire de l’agresseur donnée par la victime, un important dispositif de recherches est enclenché en vue de son interpellation. Plusieurs patrouilles de Communauté de brigades (CoB) d’Ancenis-Saint-Géréon, appuyées par des militaires de la B.R., sont engagées sur un large périmètre : commune, bords de Loire et lieu de commission des faits.

Dès le lendemain matin, conjointement avec la police municipale, des patrouilles pédestres et véhiculées sont renforcées sur les bords de Loire, afin de rassurer la population et prévenir tout éventuel acte de nature similaire, ou toute tentative de la part du même agresseur, le temps des investigations.

Le concours d’un chien Saint-Hubert du Groupe d'investigations cynophile (GIC) de la gendarmerie de Rennes (35) est mis en œuvre pour tenter d’établir le cheminement de fuite de l’agresseur et orienter les gendarmes en charge des investigations, grâce notamment à un sweat présumé abandonné par l’auteur, retrouvé à 200 mètres du lieu de l’agression.

Enfin, le concours d’un enquêteur portraitiste de la brigade départementale de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ) du groupement 44 (Nantes) permet de dresser rapidement un premier portrait robot diffusé à l’ensemble des unités de gendarmerie du département de la Loire-Atlantique, mais également du département limitrophe du Maine-et-Loire.

Exploitation de la vidéoprotection et prélèvements ADN

Tout au long de la semaine, des patrouilles pédestres sont maintenues durant la journée, le long de la Loire, en coopération avec la police municipale, auxquelles s’ajoutent des passages nocturnes. Un travail conséquent d’exploitation et de recoupement des différents systèmes de vidéoprotection permet d’orienter les enquêteurs vers un homme résidant à Ancenis-Saint-Géréon. Des opérations de police technique et scientifique sont menées, en particulier des prélèvements ADN réalisés à la fois sur la victime, les vêtements de celle-ci, mais aussi sur le sweat présumé appartenir à l’auteur.

Les résultats des prélèvements ADN et gynécologiques effectués par le médecin légiste confirment l’identité d’un homme de 24 ans suspecté par les gendarmes.

Le lundi 7 août au matin, soit 7 jours après les faits, le suspect est interpellé sans incident à son domicile avec le concours du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG)

d’Ancenis-Saint-Géréon. Placé en garde-à-vue, il déclare aux enquêteurs avoir voulu voler la victime.

Déjà défavorablement connu de la justice, notamment pour des vols, il est présenté le lendemain devant les magistrats du tribunal judiciaire (TJ) de Nantes, et placé en détention provisoire dans le cadre d’une ouverture d’information. Les investigations se poursuivent pour permettre de faire toute la lumière sur cette affaire.

La gendarmerie poursuivra tout au long de l’été les patrouilles pédestres le long de la Loire afin de renforcer la tranquillité publique et prévenir les risques d’agression.

 

 

 

 

 

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