Cinq incendiaires de radars pris en flagrant délit
- Par Antoine Faure
- Publié le 24 février 2020
Un dispositif de surveillance déployé par la gendarmerie nationale a permis d’interpeller un groupe structuré responsable de plusieurs dégradations de radars automatiques en Indre-et-Loire.
C’est une pratique dangereuse qui s’est hélas généralisée depuis la crise des Gilets Jaunes : détériorer ou incendier les radars automatiques sur le bord des routes. Début février, une série de dégradations ont été commises en Indre-et-Loire. Deux radars détruits le 5 à Joué-les-Tours, puis deux autres le 12 à Chambray-les-Tours et La Ville-aux-Dames.
Les enquêtes judiciaires ouvertes ont permis d’établir rapidement des rapprochements, qu’il s’agisse des créneaux horaires ou du mode opératoire, à savoir l’utilisation de pneus comme combustible. Il a donc été décidé de mettre en place un dispositif de surveillance de nuit autour de plusieurs radars.
Le 20 février, peu après minuit, les gendarmes de la compagnie d’Amboise ont pu, grâce à cette veille, interpeller en flagrant délit cinq individus, deux femmes et trois hommes. Ils s’apprêtaient à mettre le feu à des pneumatiques et des cartons placés au pied d’un radar tourelle de la commune de Monnaie. La perquisition des deux véhicules a permis de réunir d’autres éléments de preuve tels que des briquets et des allume-feux.
Des actes aux conséquences dramatiques
Les cinq suspects, qui revendiquent leur appartenance au mouvement des Gilets Jaunes, ont été immédiatement placés en garde à vue, et la brigade de recherches de la gendarmerie d’Amboise a pu prendre le relais de l’enquête. Quatre individus ont reconnu leur implication dans l’ensemble des faits reprochés. Une seule personne a affirmé avoir été présente uniquement lors du dernier acte de vandalisme.
L’an dernier, à la même époque, une forte hausse de la mortalité avait été causée, selon la Sécurité routière, par un relâchement des comportements des conducteurs directement lié à la dégradation des radars automatiques sur les routes nouvellement limitées à 80 km/h. Ces détériorations ont souvent des conséquences dramatiques. Il est bon de le rappeler.
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