La section de recherches de Paris et l’OCLDI démantèlent une filière de ré-immatriculation de véhicules volés en Europe

  • Par la rédaction
  • Publié le 28 novembre 2019
Quelque 385 voitures et caravanes, en majorité neuves, ont été rapprochées de véhicules volés. Le préjudice est estimé à plusieurs millions d’euros.
© S.R. Paris

Le 19 novembre dernier, les enquêteurs de la Section de recherches de Paris, appuyés par ceux de l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante ont interpellé quatre personnes dans le cadre d’une enquête sur un vaste trafic de ré-immatriculation de véhicules volés en Europe. Ce dossier, initié avec Europol sous programme européen FSI – SPECTRE, porte sur un préjudice estimé à plusieurs millions d’euros.

L’affaire débute au cours de l’été 2018, quand le Service central du renseignement criminel (SCRC) et le Plateau investigations véhicules (PIV), du Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale (PJGN), détectent des incohérences sur les numéros de série de véhicules, dans le Système d’immatriculation des véhicules (SIV).

Quelque 385 voitures et caravanes volées, en majorité neuves, sont ainsi rapprochées de véhicules volés.

© S.R. Paris

Dérobés aux Pays-Bas, en Belgique, en Italie, et surtout en Allemagne et en France, ces derniers sont maquillés et ré-immatriculés pour être revendus.

Une enquête est initiée avec Europol, sous programme européen FSI – SPECTRE. Les investigations, conduites par la Section de recherches (S.R.) de Paris, avec l’appui de l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), permettent de localiser les points névralgiques de ce trafic en Essonne et dans le Loiret.

Les enquêteurs parviennent à identifier deux professionnels de la vente automobile qui, profitant de leur droit d’accès au SIV et à ses failles, ont permis l’attribution de nouvelles immatriculations sur la base de faux numéros de série.

Après ces découvertes, les gendarmes déclenchent une opération judiciaire le 19 novembre dernier, au cours de laquelle ils interpellent quatre personnes.

L’une d’entre elles est écrouée et deux autres sont placées sous contrôle judiciaire.

Lors des perquisitions, les enquêteurs saisissent 300 000 € en numéraire.

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