Entre le 16 janvier et le 2 février 2024, les agriculteurs ont manifesté dans tout le pays. Au cœur de leurs réclamations figurait notamment l’adoption de mesures de simplification des normes.

En région parisienne, comme en région, pour veiller au bon déroulement et à l’accompagnement des convois et des manifestations, et assurer la sécurité des agriculteurs, plusieurs milliers de gendarmes ont été mobilisés.

Leur engagement comportait trois volets principaux : la gestion stratégique et opérationnelle de l'événement au sein de centres opérationnels de gestion de crise (Centre opérationnel départemental, Centre national des opérations, Cellule interministérielle de crise), la remontée d’informations majeures via les différents canaux de renseignement, et la gestion des événements sur le terrain.

Ainsi, au plus fort de la crise, le 25 janvier, 2 700 militaires étaient mobilisés. Les unités de gendarmerie départementale, au contact quotidien des agriculteurs, ont pu compter sur le renfort de réservistes, ainsi que de 21 Escadrons de gendarmerie mobile (EGM), dont ceux du Groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM), ce qui a permis le déploiement de huit Véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG) et d’autant de Centaures pour la protection de points stratégiques.

Dans les airs, plusieurs hélicoptères des Sections aériennes de la gendarmerie (SAG) ont servi d’appui aux unités engagées au sol, notamment les Escadrons départementaux de sécurité routière (EDSR). Une aide précieuse pour observer l’évolution des près de 200 points de blocage recensés sur tous le territoire, ainsi que les différents convois. Ce dispositif a permis de garantir la sécurisation de ces manifestations.