Ce dimanche 18 juin 2023, le président de la République a présidé la cérémonie de commémoration du 83e anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 au Mont-Valérien, dans les Hauts-de-Seine, en présence de Mme Elisabeth Borne, Première ministre, de M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, de membres du Gouvernement, ainsi que de nombreuses personnalités civiles et autorités militaires.

Cette cérémonie traditionnelle s’inscrivait cette année dans un cycle commémoratif entamé en février dernier, avec l’attribution de la mention « Mort pour la France » du résistant Szlama Grzywacz, membre des FTP MOI et fusillé au Mont-Valérien, dernier parmi ses compagnons du réseau Manouchian figurant sur l’Affiche Rouge à bénéficier de cette reconnaissance. Le 8 mai, le chef de l’État a rendu hommage à Jean Moulin et aux victimes de la barbarie nazie à la prison de Montluc, avant de présider la cérémonie de la rue du Four, en l’honneur du Conseil national de la Résistance, puis de se rendre sur les lieux du Débarquement en Normandie, le 6 juin dernier.  Ce dimanche 18 juin, au Mont-Valérien, c'est l’unité des mémoires de la Résistance qu'Emmanuel Macron a souhaité commémorer.

Le chef de l’Etat a tout d'abord visité la chapelle, où étaient reclus les condamnés, avant de traverser la clairière des Fusillés, en compagnie de M. Antoine Grande, historien, puis de déposer une gerbe et de se recueillir devant la stèle des Fusillés, où le Chœur de l'armée française a interprété l'« Affiche Rouge ». Le président de la République s'est ensuite rendu au Mémorial de la France Combattante, où les honneurs militaires lui ont été rendus. Après une cérémonie de remise de décorations, au cours de laquelle il a décoré deux combattants de la Seconde Guerre mondiale et remis, à titre posthume, la médaille de la Résistance Française à plusieurs descendants de combattants morts pour la France, lecture fut faite de « l’Appel du 18 juin » du Général de Gaulle. Le traditionnel ravivage de la flamme fut ensuite suivi de la sonnerie aux morts, puis d'une minute de silence, rompue par le chant de la Marseillaise, entonné par le chœur de l’Armée française, qui a ensuite interprété le « Chant des Partisans ».

Le président de la République s'est ensuite recueilli dans la crypte, où sont inhumés 17 femmes et hommes, de toutes provenances et tous profils, morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, dont Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération.