Après avoir procédé à la traditionnelle remontée des Champs-Élysées, à Paris, dans la matinée, pour déposer une gerbe et raviver la flamme sur la tombe du soldat inconnu, il s’est rendu à Lyon, en début d’après-midi, au mémorial de la prison de Montluc. Réquisitionnée il y a 80 ans par l’Allemagne nazie, c’est dans cette prison qu’ont notamment séjourné d’illustres résistants comme Jean Moulin, Marc Bloch ou Raymond Aubrac.

Accompagné du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, du ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, et de la secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Miralles, le président de la République a profité de la visite de ces lieux de mémoire pour rappeler le rôle politique essentiel joué par Jean Moulin à l’époque et, à travers lui, l’esprit de résistance du peuple français.

Une union nationale illustrée encore aujourd’hui par les cérémonies de commémoration qui se sont tenues dans toutes les communes de France, en présence des autorités civiles et militaires et notamment des gendarmes.