« La radio est la colonne vertébrale de la manœuvre opérationnelle »
- Par la capitaine Céline Morin
- Publié le 17 juillet 2018
Le colonel Frédéric Labrunye, commandant le groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Savoir, livre son point de vue sur l’intérêt opérationnel de la manœuvre Sic.
Pour le colonel Frédéric Labrunye, commandant le GGD de la Haute-Savoie, « le commandement passe par la maîtrise des moyens Sic. Dans tout le spectre des missions des Sic, la radio est, à mon sens, la colonne vertébrale de la manœuvre opérationnelle. Clé de notre réactivité, l’écoute permanente est également un élément du triptyque de la sécurité des personnels, au même titre que l’arme chambrée et le port du gilet pare-balles. Nous avons donc besoin d’avoir une radio dans toutes les mains et dans tous les véhicules ainsi qu’une bonne couverture. Les Sic ont pour mission de nous fournir cette capacité au quotidien. »
« J’attends aussi beaucoup de leur expertise et de leur réactivité à l’occasion des opérations d’envergure, planifiées ou pas. Sur des événements tels que le Tour de France, la manœuvre radio est essentielle », poursuit-il. « Pour moi, ce ne sont pas seulement des techniciens. Je dois pouvoir les appeler n’importe quand. » Et de citer l’exemple d’une intervention en pleine nuit pour remettre en fonction les réseaux du Corg. « Ils doivent être réactifs et projetables afin de fournir une couverture radio et un P.C. là où cela s’avère nécessaire », insiste le colonel Labrunye, qui a fait le choix de les associer au maximum à la manœuvre opérationnelle. « Sur tous les dispositifs d’envergure, nous engageons a minima un opérateur Corg et un ou deux Sic. »
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Le commandant de groupement de la Haute-Savoie met également régulièrement ses Sic au défi de trouver des solutions techniques pour concrétiser ses idées fonctionnelles et opérationnelles, comme l’envoi de SMS groupés à titre gratuit, l’équipement des véhicules banalisés saisis… « J’ai besoin de solutions fiables aux problématiques du terrain. Je leur ai, par exemple, demandé de trouver une solution pour que les patrouilles à pied ou à motoneige du poste provisoire d’Avoriaz puissent être en écoute radio permanente sur le front de neige, où aucun véhicule n’accède. Ils ont mis au point une solution technique en transformant un poste de véhicule en poste fixe avec une bulle tactique, permettant ainsi aux gendarmes rayonnant dans le périmètre d’être en écoute sur TPH700 et 900. » Et de conclure : « Tout cela n’est possible que parce qu’on dispose d’une chaîne internalisée, armée par des techniciens qui sont aussi des gendarmes, parfaitement au fait des besoins du terrain. »
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