« Le sang des vierges », deuxième tome de la trilogie écrite par le colonel Romain Pascal

  • Par la capitaine Marine Rabasté
  • Publié le 06 septembre 2020
© Gend F. Garcia

À Saint-Étienne, le corps d’une jeune femme est retrouvé au pied d’un célèbre monument. La thèse du suicide est privilégiée. Mais ce n’est pas l’avis de Thierry Massilon, désormais capitaine et affecté à Saint-Étienne, ni de la juge d’instruction Agnès Leithencore, tous deux décidés à reprendre l’enquête. Au cœur, malgré eux, d’un scandale politico-immobilier, ils sont déterminés à prouver les circonstances de la mort, quelles qu’en soient les conséquences.

Paru en juin 2020, aux éditions Libronova, « Le sang des vierges » s’inscrit dans la lignée d’« Une exception française ». Suspense, thèmes provocateurs, psychologie… Tout y est, pour le plus grand plaisir des lecteurs !

Comment conciliez-vous la vie de colonel de gendarmerie et celle d’écrivain ?

Plutôt bien. J’ai écrit « Le Sang des Vierges » en trois mois et demi, les soirs et les week-ends. C’est vraiment un passe-temps. Avant mon entrée à l’école militaire de Saint-Cyr, en 1995, j’ai suivi une scolarité Khâgne/Hypokhâgne. Je suis passionné de lecture et j’ai des facilités d’écriture. Le plus long et pénible n’est pas la rédaction, mais plutôt les multiples relectures avant la publication. La première est intéressante, car on redécouvre parfois ce que l’on a écrit il y a plusieurs mois, mais lire plusieurs fois son roman en un temps restreint et avec un œil orthographique, ce n’est pas le moment le plus sympa de l’aventure !

Pourquoi avoir choisi Saint-Étienne comme décor ?

Écrire est réellement un plaisir. Lorsque je commence un roman, je n’ai pas envie de me lancer dans des recherches fastidieuses, ni d’établir une trame précise de l’histoire que je devrai m’astreindre à suivre. Cela rend l’écriture moins spontanée. C’est pourquoi je préfère choisir des lieux que je connais et écrire en fonction de l’inspiration. C’était le cas pour le premier tome, ça l’est également pour celui-ci. J’ai commandé le groupement de gendarmerie de la Loire durant ces trois dernières années, je connais donc bien Saint-Étienne. Mais seul le cadre demeure réel, l’histoire, quant à elle, relève de la fiction. Contrairement à ce que certains ont parfois pu s’imaginer, il ne s’agit pas de choses que j’ai vécues, ni les enquêtes et encore moins les moments sordides de la vie de mon personnage !

Pourquoi avoir choisi d’écrire en lien avec votre milieu professionnel ?

J’avais envie d’écrire quelque chose de crédible, de réaliste, tant concernant l’histoire que les personnages eux-mêmes. Si l’intrigue est une pure fiction, les méthodes et les moyens déployés dans la résolution de l’enquête, eux, existent réellement, même si je fais parfois quelques raccourcis. De la même façon, le capitaine Thierry Massilon n’est ni un homme ni un gendarme parfait. Sa vie privée est proche du fiasco et, dans sa vie professionnelle, il se prend souvent les pieds dans le tapis. J’ai choisi de placer mon intrigue dans le cadre gendarmerie, mais il ne s’agit pas d’un manuel descriptif de l’Institution, ni de ses savoir-faire, même si, naturellement, j’en profite un peu pour la promouvoir à certains moments.

Puisqu’il s’agit d’une trilogie, vous devez donc déjà avoir une idée de la façon dont cela se terminera ?

Absolument pas. À l’origine, je n’avais écrit qu’un seul et unique ouvrage, pour le plaisir et me prouver que j’en étais capable. C’est une amie qui m’a conseillé de le faire publier. J’avais choisi de l’intituler « Les maux de Pandore », mais sur les conseils de mon entourage, j’ai finalement opté pour « Une exception française », en rapport avec le caractère exceptionnel de l’enquête. Mais j’aimais bien « Les Maux de Pandore », qui faisait directement référence à la gendarmerie puisque, en argot, Pandore signifie gendarme. J’ai donc décidé de faire une trilogie sous cet intitulé.

Quant à l’intrigue elle-même, je n’ai aucune idée de comment cela se terminera. Est-ce que les personnages mourront ou non ? Je ne sais pas. Encore une fois, je n’ai pas prévu de plan précis. Je réfléchis d’ailleurs encore à l’idée principale pour le dernier tome ! Je verrai cela le moment venu, en fonction de mon inspiration.

Pour terminer, pourquoi avoir choisi comme titre « Le sang des vierges » pour ce deuxième tome ?

J’ai trouvé le titre avant même d’écrire le roman. Mais je ne peux pas tout dévoiler. Simplement, au cours de l’intrigue, le sang de jeunes femmes innocentes a coulé. Je n’en dirai pas plus.

 

Pour lever le suspense, il faudra donc se plonger sans tarder dans la lecture du roman !

Publié aux éditions Librinova, « Le sang des vierges » est disponible sur commande dans toutes les librairies et sur Internet, au prix conseillé de 20,90 euros.

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