L’OCLAESP et l’OFB démantèlent un trafic d’oiseaux protégés à La Réunion
- Par le chef d'escadron Charlotte Desjardins
- Publié le 17 avril 2025

Le 8 avril 2025, deux individus ont été interpellés et plusieurs oiseaux appartenant à des espèces protégées saisis, au cours d’une opération judiciaire menée par le Détachement de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (D-OCLAESP) de La Réunion et l’Office français de la biodiversité (OFB).
Tout commence le 16 mai 2024, à l’aéroport de Saint-Denis, chef-lieu de l'île de La Réunion, lorsque les agents des douanes contrôlent un voyageur de retour de Thaïlande. Ce dernier est en possession de 221 œufs de coq de combat et de 15 œufs d’espèces d’oiseaux protégées.
Le Pôle régional environnement du Tribunal judiciaire (T.J.) de Saint-Pierre co-saisit alors le Détachement de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (D-OCLAESP) de La Réunion ainsi que l’Office français de la biodiversité (OFB). Ces derniers parviennent à prouver l’existence d’un trafic organisé d’espèces protégées, dont la mise en vente sur le sol réunionnais est principalement opérée via les réseaux sociaux.
Des espèces protégées saisies
Le 8 avril 2025, une opération judiciaire est déclenchée par le détachement OCLAESP et l’OFB, avec l’appui de la brigade cynophile de la gendarmerie de Saint-Paul et le concours de la brigade cynotechnique des sapeurs-pompiers.
Les deux principaux mis en cause sont interpellés, tandis que plusieurs autres sont entendus en audition libre. Plusieurs oiseaux appartenant à des espèces protégées sont saisis, dont un ara macao (d’une valeur de 2 500 euros par individu), un ara ararauna (d’une valeur de 1 500 euros) et trois amazones à front bleu (d’une valeur de 1 200 euros chacun). D’importantes sommes d’argent sont également saisies en liquide et sur les comptes bancaires des individus.
À l’issue de leur garde à vue, les deux mis en cause sont présentés au parquet du pôle régional environnemental du T.J., où ils sont placés sous contrôle judiciaire strict en attendant leur comparution devant le tribunal. Ils encourent une peine de sept ans d’emprisonnement et 750 000 euros d’amende.
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