Les gendarmes de Gassin-Saint-Tropez interpellent les auteurs de multiples cambriolages
- Par le capitaine Tristan Maysounave
- Publié le 27 août 2023

Chaque été, les militaires de la Compagnie de gendarmerie départementale (CGD) de Gassin-Saint-Tropez (Var) luttent contre la recrudescence des cambriolages. Cette année encore, une équipe sévissait sur le secteur. Les gendarmes de la Brigade de recherches (B.R.) sont parvenus à les interpeller après plusieurs semaines d’enquête et le coup de pouce d’un GPS.
Depuis début juillet, les militaires de la Brigade de recherches (B.R.) de Gassin-Saint-Tropez enquêtaient sur une dizaine de cambriolages commis par deux individus identifiables par leur tenue vestimentaire.
L’étau se resserrait autour des malfaiteurs
Ayant identifié les axes routiers empruntés par cette équipe, les gendarmes locaux avaient manqué de peu de les interpeller au cours d’une première opération judiciaire. Celle-ci leur avait néanmoins permis de retrouver des vêtements utilisés par les malfaiteurs et d’effectuer des prélèvements ADN.
Dans la nuit du 16 au 17 août 2023, deux cambrioleurs pénétraient par effraction dans une villa à Gassin et dérobaient bijoux et maroquinerie de luxe pour un préjudice évalué à 50 000 euros.
Localisés grâce au GPS placé dans le sac volé
Les enquêteurs parvenaient alors à localiser l’endroit où pourraient se trouver les mis en cause grâce au GPS dont était équipé l’un des sacs dérobés.
Les militaires de la B.R., appuyés par des gendarmes mobiles présents dans le cadre du Dispositif estival de protection des populations (DEPP) et des renforts de la Brigade territoriale autonome (BTA) de Saint-Tropez, se rendaient alors sur les lieux et interpellaient les deux individus présents. La perquisition du domicile conduisait à la découverte de 11 500 euros et 6 200 dollars en espèces, ainsi que de 250 objets de luxe, permettant d’imputer aux cambrioleurs les faits perpétrés depuis début juillet. Le préjudice total s’élèverait à plus de 500 000 euros.
À l’issue des gardes à vue, les malfaiteurs, d’origine albanaise, connus de plusieurs services européens, ont été placés en détention provisoire en attendant leur jugement devant le tribunal correctionnel de Draguignan, en octobre prochain, pour une comparution à délai différé.
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