Présentation du dispositif de sécurisation des relais de la flamme olympique et paralympique

  • Par Antoine Faure
  • Publié le 23 janvier 2024
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Lundi 22 janvier 2024, place Beauvau, en présence du Directeur général de la gendarmerie nationale, le général d’armée Christian Rodriguez, du Directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, et du Préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, a présenté le dispositif de sécurisation des deux relais de la flamme : olympique, du 8 mai au 26 juillet, et paralympique, du 25 au 28 août.

Les dates des Jeux Olympiques (26 juillet – 11 août) et Paralympiques (28 août – 8 septembre) sont connues depuis longtemps, mais pour les Français, et a fortiori pour le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, tout commencera dès le 8 mai 2024. Ce jour-là, la flamme olympique entrera dans la rade de Marseille, vers 12 h 45, en provenance d’Olympie, à bord du trois-mâts Belem, entouré d’une armada d’embarcations. Vers 18 heures, elle débarquera sur le Vieux-Port, avant d’embraser le premier chaudron olympique d’une longue série.

Un effort important et soutenu

Symbole des Jeux, la flamme est, à chaque Olympiade, l’objet d’actions ciblées, menées par des mouvements contestataires, qu’ils soient environnementalistes, économiques et sociaux, d’ultra-gauche, d’ultra-droite… À ce risque s’ajoute la menace terroriste, dans un climat particulièrement tendu, en raison notamment du conflit au Proche-Orient.

La sécurisation du relais de la flamme olympique (du 8 mai au 26 juillet), mais aussi de celui de la flamme paralympique (du 25 au 28 août), constitue donc en enjeu majeur, qui va nécessiter « un effort important et soutenu », comme l’a indiqué le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, lors d’une conférence de presse donnée à l’Hôtel de Beauvau, en présence notamment du Directeur général de la gendarmerie nationale, le général d’armée Christian Rodriguez, du Directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, et du Préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.

En amont, des ciblages de sécurité ont été réalisés pour vérifier les profils des 11 000 relayeurs et des 1 000 remplaçants des deux relais. Treize avis d’incompatibilité ont été émis, en lien avec des faits de nature judiciaire ou des informations des services de renseignement.

Marseille et Paris sous haute surveillance

Le 8 mai, à Marseille, un dispositif exceptionnel sera mis en place dans le Vieux-Port, avec 5 000 gendarmes et policiers, dont des hommes et des femmes du GIGN et du RAID, des équipes de déminage, de lutte anti-drone, sans oublier les hélicoptères des Forces aériennes de la gendarmerie nationale (FAGN) pour sécuriser le ciel.

S’ensuivront 98 jours de relais : 65 villes étapes, 400 villes et 100 sites emblématiques traversés et cinq territoires ultra-marins visités (Guyane, Réunion, Polynésie française, Guadeloupe, Martinique). Pour sécuriser ce parcours, et former une bulle autour de la flamme, près de 200 gendarmes et policiers seront engagés sur chaque étape. Deux demi-Unités de force mobile (UFM), composées de gendarmes mobiles ou de CRS, ouvriront et fermeront la route. Suivront, en tête de cortège, une escorte de douze motocyclistes, puis le cordon de dix-huit gendarmes et policiers, en civil, encadrant la flamme. Un dispositif de lutte anti-drone et le GIGN seront également mobilisés. Par ailleurs, les forces de sécurité intérieure (policiers et gendarmes départementaux) ainsi que les policiers municipaux jalonneront le parcours.

La flamme olympique arrivera à Paris le 14 juillet, pour deux circuits de 27 et 30 kilomètres dans la capitale, avant de partir dans les différents départements d’Île-de-France. Cette fois, ce seront 18 000 effectifs qui seront mobilisés, dont 1 600 gendarmes et policiers dédiés à la flamme, complétés par 150 patrouilles de trois effectifs qui jalonneront le parcours.

La flamme reviendra à Paris le 26 juillet pour être intégrée au dispositif de la cérémonie d’ouverture. Ce sera alors un autre défi de sécurité que devront à nouveau relever gendarmes et policiers.

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