Ce mercredi 28 août, à 20 heures, sera donné le coup d’envoi des Jeux Paralympiques de Paris 2024. La cérémonie d’ouverture se déroulera au cœur de Paris et prendra la forme d’un cortège reliant le bas de l’avenue des Champs-Élysées à la place de la Concorde. 50 000 personnes sont attendues pour cet évènement : 35 000 spectateurs détenteurs de titres d’accès, dans les tribunes du stade Concorde, et 15 000 en accès libre (dans la limite des places disponibles) sur le bas des Champs-Élysées, pour assister à la parade populaire.

Pour garantir la sécurité et le bon déroulement de cet événement, des dispositifs de sécurisation et de circulation seront mis en place, dont un périmètre SILT (Sécurité Intérieure et Lutte contre le Terrorisme) à compter de 15 heures.

Plus de 8600 gendarmes seront mobilisés ce mercredi. 44 Escadrons de gendarmerie mobile (EGM) et 55 Compagnies de marche (CdM), composées de gendarmes départementaux et d’élèves gendarmes venus de toute la France, prendront part à la manœuvre de sécurisation autour de la cérémonie d’ouverture et sur toute la plaque parisienne, notamment dans les transports publics.

Des moyens spéciaux seront déployés pour la cérémonie : un dispositif de Lutte anti-drone (LAD), avec trois équipes fixes et une équipe mobile de la Section de protection et d'appui drones (SPAD) de la Garde républicaine, renforcées par des LADistes de la Guardia Civil ; une importante composante intervention spécialisée, avec des militaires du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et des Pelotons d’intervention de la Garde républicaine (PIGR) ; et sept patrouilles de cavaliers de la Garde. 136 motocyclistes assureront les escortes des autorités, personnalités et athlètes. Et un hélicoptère des Forces aériennes de la gendarmerie nationale (FAGN) survolera la zone en permanence.

Cette mission de sécurisation d’ampleur avait commencé dès le matin avec la décontamination du site par 80 militaires EOR (Explosive ordnance reconnaissance). 75 militaires des Sections opérationnelle de lutte contre les cybermenaces (SOLC) sont également engagés pour assurer le bon fonctionnement des transmissions entre les différentes unités.