Durant quatre jours consécutifs, du 20 au 23 février 2024, gendarmes départementaux et mobiles se sont engagés sur vingt opérations sur le territoire du Groupement de gendarmerie départementale de l’Indre (GGD 36), en vue de lutter contre toutes les formes de délinquance locale. Pour ce faire, les militaires se sont appuyés sur une manœuvre globale comportant un volet judiciaire, une présence accrue sur la voie publique dans 41 communes et un emploi d’expertises techniques.

Un engagement au niveau judiciaire

Au cours des opérations judiciaires, les gendarmes ont interpellé et placé en garde à vue sept individus mais ont aussi auditionné neuf mis en cause. Une opération dans le cadre de la lutte anti-stupéfiants a par ailleurs permis l’identification d’un point de deal.

Des opérations de contrôles

Les gendarmes de l’Indre ont identifié 44 points particuliers à contrôler, que ce soit sur les axes routiers ou les lignes ferroviaires. Sur 988 personnes et 771 véhicules contrôlés, ils ont ainsi relevé 83 infractions. Un étranger en situation irrégulière a été interpellé.

En parallèle, lors des opérations anti-délinquance, les militaires du GGD 36 ont fouillé les parties communes d’immeubles et sécurisé les quartiers sensibles.

Enfin, en vue de contrer l’économie souterraine, un contrôle CODAF a été mené, permettant d’appréhender un étranger en situation irrégulière et de relever trois infractions.

Pour mener à bien ce déploiement de forces, deux pelotons de l’Escadron de gendarmerie mobile (EGM) d’Aurillac et cinq équipes cynophiles sont venus renforcer les effectifs du GGD 36, qui a déployé, en plus des enquêteurs de ses brigades et de ses unités de recherches, trois Pelotons de surveillance et d’intervention (PSIG) ainsi que l’Alpine de l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR).