Mercredi 5 juillet, pour la première fois, une prise d’armes présidée par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, dans la cour de l’Hôtel national des Invalides, a mis à l’honneur les réservistes opérationnels des armées de Terre, de l’Air et de l’Espace, de la Marine nationale et de la gendarmerie nationale.

Au sein de la gendarmerie, ils sont 31 700 à renforcer quotidiennement les gendarmes d’active. À ce nombre, il convient d’ajouter 28 000 anciens de l’Arme, rappelables pendant cinq ans, ainsi que 2 000 bénévoles (experts en ressources humaines, numérique, gestion de crise, animation de réseau…), qui constituent la réserve citoyenne.

Cette complémentarité des trois formes de réservistes de la gendarmerie nationale en fait un modèle unique, « une pépite », comme le souligne régulièrement le directeur général de la gendarmerie nationale, le général d’armée Christian Rodriguez, présent lors de cette cérémonie aux Invalides. La réserve opérationnelle permet de renforcer la proximité avec la population de tous les territoires, mais aussi d’affronter la superposition des crises.

Le Commandement de la gendarmerie pour les réserves et la jeunesse (CRJ) organise les sollicitations et l’emploi de manière efficace et fluide, pour coller à la réalité des disponibilités des réservistes.

Le nombre de réservistes opérationnels de la gendarmerie sera porté à 50 000 d’ici 2027. La gendarmerie nationale recrute ainsi environ 3 500 réservistes par an, avec une attention particulière sur les profils cyber, afin d’épauler les 7 000 cyberenquêteurs d’active.

Des réserves de plus en plus précieuses

La gendarmerie nationale dispose d’un écosystème territorial de proximité...

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