Au lendemain des mobilisations du 1^er mai, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer déplore un certain nombre de violences, qui se sont produites en marge des manifestations, dans plusieurs villes du pays, comme à Paris, Lyon, ou encore à Nantes.

« On a eu affaire à des casseurs très déterminés », a témoigné ce matin, auprès de FranceInfo, le préfet de police de Paris, M. Laurent Nunez, qui a aussi salué l’engagement des forces de l’ordre : « plus que jamais l’action des forces de sécurité intérieure a permis que la manifestation se déroule », malgré la présence des individus radicaux.

Au total, 540 personnes ont été interpellées sur le territoire national dans le cadre de ces événements, et 406 gendarmes et policiers ont été blessés, dont 259 dans la capitale. Deux gendarmes et un policier ont été gravement brûlés par des cocktails incendiaires. « Il faut avoir les sanctions pénales les plus fermes contre ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre », a affirmé Gérald Darmanin sur le plateau de BFM TV à la suite de ce bilan. « Il faut que nous reprenions une loi anti-casseurs, il faut prendre les dispositions pour les empêcher de venir dans les manifestations », a-t-il ajouté.