Le 38e congrès de l’Association des villes marraines accueilli au Groupement blindé de gendarmerie mobile

  • Par le chef d'escadron Sophie Bernard
  • Publié le 27 juin 2023
Les membres de l'association Villes Marraines rassemblés devant les locaux du Groupement blindé de Satory.
Les membres de l'association des Villes Marraines rassemblés devant les locaux du Groupement blindé de Satory.
© D.R.

Le 23 juin dernier, le 38e congrès de l’Association des villes marraines des forces armées s’est tenu au Groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM) de Satory (78), à l’invitation du Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), sous le haut patronage de Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales.

 

« L’ambition de cette association est résolument tournée vers la promotion de l’esprit de défense auprès de la population », a indiqué, dans son discours prononcé lors du 38e congrès de l’Association des villes marraines des forces armées, le général de corps d’armée Xavier Ducept, commandant la région de gendarmerie Île-de-France, qui représentait le Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), le général d’armée Christian Rodriguez. Le général Ducept a rappelé que les forces armées se fondent sur un socle de valeurs (résilience, discipline, cohésion...) qui doit servir de référence et être perçu comme un gage de stabilité pour les citoyens face aux multiples crises qui font l’actualité.

Créée en 1986, et réunissant l’ensemble des 170 collectivité territoriales, l’association a avant tout pour mission de créer du lien, d’être « un trait d’union supplémentaire », entre les forces armées, les collectivités territoriales, et la population. Un lien armée-nation très concret pour la gendarmerie nationale puisque sept de ses unités opérationnelles font l’objet d’un parrainage par une commune, et parmi celles-ci trois escadrons du Groupement blindé de gendarmerie mobile de Satory.

La procédure de parrainage demande du travail, mais elle aboutit à un engagement authentique qui s’inscrit dans la durée, puisqu’une même unité militaire ne peut avoir qu’une seule marraine pour toute sa durée d’existence. Les échanges qui en découlent sont riches, notamment concernant la jeunesse (jumelage des classes), mais aussi s’agissant des anciens combattants et de tous les acteurs de la vie locale.

À travers cette proximité, la gendarmerie nationale entend renforcer la confiance de la population, essence de la démocratie, et ce dans le cadre de toutes ses missions, que ce soit la prévention, la lutte contre la délinquance ou encore le maintien de l’ordre. Elle entretient également cet esprit citoyen à travers la formation de ses cadets avec déjà plus de 4000 jeunes pris en compte depuis 2019.

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