Bilan positif pour la convention sur la protection du gypaète barbu
- Par Rédaction de Gendinfo
- Publié le 05 octobre 2023
![Agrandir l'image Un gypaète barbu en vol au dessus des montagnes, vu d'en haut](/new_storage/images/_aliases/dsfr_md/2/6/5/7/357562-1-fre-FR/a63d5f2b2b1b-Capture-d-ecran-du-2023-10-05-09-12-29.png)
Dans le cadre d’une convention partenariale signée en 2021 avec le ministère de la Transition écologique et la Ligue de protection des oiseaux (LPO), le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer s’est engagé à participer à la protection du gypaète barbu dans le cadre de ses activités.
Cette convention vise à protéger le gypaète barbu et le vautour percnoptère, deux espèces menacées en France et faisant l’objet de Plans nationaux d’action (PNA).
Le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer (MIOM) peut avoir un impact sur la conservation de ces espèces : ses personnels de la gendarmerie nationale, de la sécurité civile, ou encore des compagnies républicaines de sécurité réalisent régulièrement des exercices dans les zones où vivent ces rapaces.
Plusieurs études scientifiques ont en effet mis en évidence l’impact des activités humaines sur la reproduction de ces animaux, notamment les vols d’aéronefs motorisés à proximité des aires de nidification. Ces activités humaines sont un facteur de dérangement important qui peut augmenter le risque d’échec.
Soucieux de permettre la conciliation des activités d’entraînement de ses unités avec les enjeux de protection de la biodiversité, le MIOM s’est engagé à mener les actions nécessaires pour éviter les dérangements, et ainsi contribuer au succès de reproduction de plusieurs espèces de rapaces rupestres emblématiques et menacés à l’échelle du territoire national.
Ces actions de protection ont porté leur fruit en ce qui concerne le gypaète barbu, puisque à l’issue de la saison de reproduction, 25 couples ont produit 16 poussins à l'envol dans les Alpes françaises ! Il s’agit d’un très bon résultat étant donné qu’il n’y a pas eu plus de 14 poussins à l’envol, notamment en 2019 et 2022. Deux nouveaux couples se sont aussi reproduits en Haute-Savoie, alors que leur nombre était stable depuis 2015.
Ainsi, le respect des Zones de sensibilité majeure (ZSM) par les agents du MIOM, tout au long de la saison, a été efficace pour permettre aux populations de gypaètes barbus de grandir et prospérer. Preuve que les mesures mises en place peuvent avoir des effets bénéfiques pour la protection de la biodiversité !
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