Plus de 7 500 gendarmes sont blessés en service chaque année, dont 4 000 lors d’une mission opérationnelle. Et sur ces 4 000 blessés en mission, 3 000 d’entre-eux le sont lors d’une agression. Ces chiffres élevés traduisent l’engagement et les risques pris, au quotidien, parfois au péril de son intégrité physique ou de sa vie, pour toujours répondre présent et protéger, défendre, intervenir et secourir la population.

Organisée chaque année à l’automne, la journée nationale de reconstruction par le sport des gendarmes blessés est avant tout une journée de cohésion et de mise à l’honneur des Phénix par l’équipe de direction de la gendarmerie nationale, en présence de nombreux représentants des autres armées et des partenaires qui soutiennent l’organisation des stages et des événements solidaires autour du sport, au profit des blessés.

Un axe majeur de la politique d’accompagnement

Après une matinée sportive pour une séance de Kin-Ball et un échange avec le général d’armée Christian Rodriguez, Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), les Phénix se sont retrouvés en amphi Moncey pour assister à des tables rondes et des  présentations sur l’actualité et les évolutions de la RBS en gendarmerie, pour mettre en avant des témoignages, notamment de blessés et de conjoints, pour valoriser des défis sportif réalisés en 2023 et pour soutenir la nouvelle association des « Phénix de la gendarmerie ».

Dans son discours d’ouverture, le général de corps d’armée Bruno Arviset, Directeur des ressources humaines de la gendarmerie nationale (DRHGN), a souligné que le soutien aux militaires blessés et à leurs familles, à travers la reconstruction des blessés par le sport, était un axe majeur de la politique d’accompagnement que conduit la gendarmerie, et constitue « une protection et une assurance face aux risques de blessures physiques et psychiques auxquels sont exposés les gendarmes dans leur engagement quotidien ».