L’équipe des Sportifs de haut niveau de la Défense - gendarmerie (SHND-G) se compose de 24 athlètes, dont trois para-sportifs, pratiquant un large panel de disciplines. Quatorze d’entre eux étaient réunis, ce lundi 28 novembre, à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), à Issy-les-Moulineaux, pour participer à la journée des Champions, un événement centré sur la cohésion, la bonne humeur et le challenge. Un temps de rencontre qui leur a permis d’échanger avec les militaires et d’entretenir ainsi physiquement la relation avec la gendarmerie.

Des sportifs engagés et soutenus par la gendarmerie nationale

Au-delà du soutien que la gendarmerie leur apporte, le lien avec ces champions se concrétise également par les opportunités de reconversion et de formation, que le sportif choisisse de s’engager ou non. Certains d’entre eux vont en effet s’attacher aux valeurs et aux métiers de la gendarmerie au point de choisir de devenir gendarme.

Ainsi, Mehdi Frère, champion de marathon mais aussi de cross-country, est un ancien gendarme adjoint volontaire. Après avoir réussi le concours de sous-officier, il est aujourd’hui en poste au 1^er régiment d’infanterie de la garde républicaine. Il poursuit sa préparation en vue de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris, mais compte bien ensuite continuer à progresser au sein de l’Institution. « J’espère me sélectionner pour les Jeux, et une fois ceux-ci passés, me former pour préparer le diplôme d’arme », explique-t-il.

Le maréchal des logis Christopher Patte, qui s’illustre en pentathlon moderne, a également choisi cette voie. Ayant satisfait aux épreuves pour devenir sous-officier, il intégrera l’une des écoles à l’issue des J.O. Il suit en cela la même voie que le gendarme Hugues Duboscq, ancien nageur du Bataillon de Joinville, aujourd’hui affecté en gendarmerie maritime. Ce qui les attire ? La rigueur, la militarité, l’esprit de corps… autant de qualités recherchées chez les jeunes gendarmes. Ainsi que le souligne Christopher, marqué par la cohésion qu’il peut rencontrer : « On n’est rien les uns sans les autres. »

Une courte halte avant les sélections pour les Jeux Olympiques

Au cours de cette journée, quatre défis ont été proposés aux participants. Par équipe - les sportifs contre les gendarmes -, les compétiteurs se relayaient sur un vélo d’exercice pour parcourir en un temps donné un maximum de distance. Cet atelier, rythmé par les encouragements sonores et joyeux des équipiers de chaque groupe, a été remporté par les sportifs. Le deuxième défi, consistant en un duel de précision au laser gun opposant les mêmes équipes, a cette fois vu la victoire des gendarmes. En binôme avec un gendarme, chaque athlète devait ensuite retrouver les pièces d’une arme mélangées dans un bac et la remonter le plus vite possible ; exercice de rapidité certes, mais aussi de cohésion et de communication ! Enfin, un challenge de gainage attendait les participants, de nouveau par équipe… mais le chronomètre a dû être arrêté sans qu’aucune des parties ne baisse les bras !

Après cette matinée bien remplie, les SHND-G ont pu échanger avec le général de corps d’armée Bruno Jockers, major général de la gendarmerie nationale. Celui-ci a rappelé les valeurs communes unissant gendarmes et sportifs, mais aussi l’importance que ces derniers revêtent pour la gendarmerie, ainsi que l’honneur de les recevoir en ces murs. Il a également souligné l’exemple que ces athlètes sont pour chacun dans cette rigueur qu’ils s’imposent et cette volonté d’aller toujours chercher le meilleur de soi-même.

Après une longue séquence d’échanges et de dédicaces, les sportifs sont repartis à leur préparation. Une année bien chargée les attend, avec bien sûr la sélection pour les Jeux Olympiques de 2024, mais aussi des championnats internationaux, où ils feront briller les couleurs de la France et de la gendarmerie nationale.