Une délégation du Défenseur des droits en immersion chez les gendarmes aquitains

  • Par Sirpa gendarmerie
  • Publié le 19 décembre 2021
© CNEFG

La gendarmerie a organisé une immersion pour une délégation du Défenseur des droits. Pour ces juristes, membres de cette autorité administrative indépendante, l’objectif était de découvrir les différentes facettes de l’Institution, ses missions, ses moyens ainsi que ses savoir-faire.

Une délégation du Défenseur des droits (DDD) s’est rendue la semaine dernière en Nouvelle-Aquitaine pour une immersion de trois jours avec les gendarmes de la région, en compagnie de responsables de l'IGGN. Les objectifs de cette plongée dans le quotidien des militaires étaient, pour les juristes membres de la délégation, de découvrir les différentes facettes de l’Institution, ses missions, ses moyens ainsi que ses savoir-faire.

Pour cela, la délégation du DDD, placée sous l'autorité de l'adjointe du DDD, Pauline Caby, en charge du respect de la déontologie, a rendu visite à plusieurs unités territoriales du groupement de gendarmerie de Gironde, à la fois basées en zones péri-urbaines et rurales. Les juristes ont ensuite découvert le travail réalisé par les opérateurs du CORG (Centre opérationnel de renseignement de la gendarmerie, le fameux 17), puis ont participé à des patrouilles nocturnes.

Enfin, les membres de la délégation ont assisté à un exercice de rétablissement de l’ordre (RO) au Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG), ainsi qu’à des ateliers d’initiation à l’intervention professionnelle (IP). Pour rappel, l’IP constitue un ensemble de techniques destiné à contraindre ou maîtriser un ou plusieurs adversaires avec le strict niveau de force nécessaire.

Cette immersion a été réalisée suite à une proposition du Beauvau de la sécurité, visant à favoriser une synergie entre les autorités administratives indépendantes, comme le DDD et le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), et l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN).

Mais la coopération entre les autorités administratives indépendantes et l’IGGN ne devrait pas s’arrêter là ; si d’autres immersions sont déjà envisagées, des rencontres formelles et semestrielles seront organisées entre ces différents acteurs afin d’optimiser le suivi des dossiers en cours.

Ces échanges sont nés d’un constat. En janvier 2021, lors d’une première réception à l'IGGN des personnels du DDD, le bilan de cette réunion avait mis en lumière les différences d'appréciation de même faits.  

D’où la nécessité pour les gendarmes, et en particulier l’IGGN, d’ouvrir ses portes afin de faire preuve de transparence et d’en finir avec une image jugée discrète, mais aussi méconnue voire opaque.

Pour les juristes du DDD, membres du pôle « déontologie de la sécurité », c’est aussi du gagnant/gagnant : beaucoup d’entre eux ne disposent pas d’expériences de terrain, en compagnie des militaires. Ces immersions apportent donc des connaissances pratiques sur le métier des gendarmes et améliorent, par conséquent, leurs capacités à traiter juridiquement les dossiers.

Contacter la gendarmerie

Numéros d'urgence

  • Police - Gendarmerie : 17
  • Pompier : 18
  • Service d'Aide Médicale Urgente (SAMU) : 15
  • Sourds et malentendants : www.urgence114.fr ou 114 par SMS
  • Urgence Europe : 112

Sécurité et écoute

  • Enfance en danger : 119
  • Violences conjugales : 39 19
  • Maltraitance personnes âgées ou en situation de handicap : 39 77

Ces contenus peuvent vous intéresser