Comme tous les matins, les représentants de la gendarmerie et de la police nationales, ceux des départements traversés, l'assemblée des départements de France et le commissaire général du parcours du Tour font le point sur l'étape du jour, en lien avec le centre de coordination en visioconférence.

« C'est l'occasion d'évoquer les actions susceptibles de menacer le Tour, comme des inscriptions politiques repérées sur le parcours ou d'éventuelles manifestations. En ce sens, la sous-direction de l'anticipation opérationnelle de la gendarmerie et les cellules renseignement des groupements nous transmettent leurs fiches en amont. Nos homologues policiers nous renseignent également en ce qui concerne leurs zones », explique le lieutenant-colonel Joël Scherer, officier de liaison sur le Tour.

Si de nombreux facteurs peuvent affecter la course, « l'enjeu majeur demeure la sécurité routière !» Autour de la table sont donc évoquées les conditions météorologiques (par exemple, un risque d'orage dans le Gard) et les spécificités des territoires traversés (comme des tunnels de roche ou des routes régulièrement traversées par des chèvres sauvages en Ardèche).

Pour une route homogène tout au long du parcours, l'assemblée des départements de France se charge de mettre en place une signalétique adaptée (panneaux, ballots de paille, marquage, bornes lumineuses et sonores, etc.) et de préparer la route pour le passage des coureurs (balayage et arrosage pour réduire la chaleur du bitume).

Malgré tout, des points dangereux peuvent demeurer. Ils sont passés en revue lors de la réunion, en précisant à chaque fois le point kilométrique, afin, notamment, que la voiture pilote et les motocyclistes de la garde républicaine, équipés de leurs drapeaux jaunes, puissent parer à ces derniers aléas.

La réunion se termine, l'étape va pouvoir débuter !

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