Rencontre inédite entre la contrôleure générale des lieux de privation de liberté et le chef de l’IGGN
- Par la lieutenante Floriane Hours
- Publié le 20 septembre 2021

C’est une grande première dans l’histoire de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Ce jeudi 16 septembre, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Dominique Simonnot, s’est rendue dans les locaux de l’IGGN pour en rencontrer le chef, le général de corps d’armée Alain Pidoux. Une rencontre marquant le début d’une collaboration plus étroite entre l’autorité administrative indépendante et l’inspection générale de la gendarmerie, dans la droite ligne des conclusions du Beauvau de la sécurité sur le contrôle interne.
Depuis la création du poste de contrôleur général des lieux de privation de liberté en 2007, jamais un contrôleur général ne s’était rendu dans les locaux de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). C’est désormais chose faite. Ce jeudi 16 septembre, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Dominique Simonnot, s'est rendue à l’IGGN, accompagnée du secrétaire général André Ferragne, contrôleur général des armées, et du général (2S) Jean-François Carillo, contrôleur extérieur de cette institution.
Découvrir les missions de l’inspection générale
Dans les locaux de l’IGGN, cette autorité et ses deux accompagnateurs ont été reçus par le général de corps d’armée Alain Pidoux, chef de l’IGGN. Après une rapide présentation des prérogatives de l’IGGN, ils ont visité les locaux, revenant à cette occasion plus en détail sur les missions des gendarmes de l’inspection générale.
C’est ensuite autour d’une table que les échanges se sont poursuivis. Les discussions ont porté sur les grands axes de travail concernant l’ensemble des problématiques liées aux restrictions des libertés des individus, notamment dans le cadre des gardes à vue.
Ouverture et transparence
Cette visite, inédite en gendarmerie, intervient au moment où l’IGGN se transforme, et s’inscrit dans une volonté d’agir en toute transparence. Ces liens directs entre l’inspection générale de la gendarmerie et les autorités administratives indépendantes, telles que le CGLPL ou le Défenseur des droits (avec lequel une réunion de travail a été organisée pour la première fois en janvier 2021 à l’IGGN), en sont une parfaite illustration. À travers ces rencontres, l’IGGN, souvent méconnue, souhaite également s’ouvrir sur l’extérieur, en faisant connaître ses missions, ses prérogatives et ses résultats. C’est dans cette optique que, pour la première fois, cette année, le rapport annuel de l’inspection de la gendarmerie a été rendu public lors d’une conférence de presse, avant sa mise en ligne sur le site du ministère de l’Intérieur.
Ces orientations sont d’ailleurs en parfaite cohérence avec les conclusions de la table ronde du Beauvau de la sécurité consacrée au contrôle interne. Dans les recommandations qui en sont issues, il est notamment préconisé la transparence vis-à-vis de l’activité, et l’ouverture, par un recrutement diversifié, des inspections générales. Ceci constitue une attente forte de la population et un gage de confiance avec les forces de sécurité intérieure.
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