Lutte contre l’homophobie : signature d’une convention entre le ministère de l’Intérieur et l’association FLAG !
- Par la lieutenante Floriane Hours
- Publié le 17 mai 2021
La convention entre le ministère de l’Intérieur et l’association FLAG ! a été signée ce lundi 17 mai, journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie
Actée par la ministre Marlène Schiappa et par Johan Cavirot, président de l’association FLAG !, cette convention va permettre de fixer les conditions dans lesquelles le ministère de l’Intérieur apporte son soutien à l’association dans l’accomplissement de ses missions de sensibilisation, de prévention et de lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie au sein de la police nationale, de la gendarmerie nationale, et plus largement au sein du ministère de l'Intérieur, mais aussi dans le cadre de l'amélioration de la prise en charge des victimes.
Faciliter et encadrer les missions de Flag ! au sein du ministère
Preuve du renouvellement de la confiance accordée par le ministère de l’Intérieur à Flag !, la signature de cette convention marque aussi l’évolution des missions de l’association, et de facto celles des moyens mis à sa disposition par le ministère.
Parmi les mesures présentes dans cette convention, se trouve ainsi la mise en place d’ordres de mission pour les adhérents de l’association FLAG ! affectés dans les services du secrétariat général. Ces ordres de mission vont permettre à ces personnels de participer à des réunions de travail, d’effectuer des actions de sensibilisation, des formations ou de participer à l’assemblée générale annuelle de FLAG ! Le ministère s’engage aussi à faciliter la réalisation des actions de l’association.
Une subvention de 2 000 €
Cette convention fixe également à 2 000€ par an le montant de la subvention versée par le ministère de l'Intérieur à l’association. Une somme accordée pour la participation aux frais inhérents aux actions de sensibilisation, de conseil et de formation à la lutte contre les LGBTphobies, à destination de tous les personnels du ministère, dont la gendarmerie.
Grâce à ce financement et au soutien du ministère de l’Intérieur, l’association avait, par exemple, pu présenter, lors de la dernière journée internationale de lutte contre l’homophobie, en 2020,une application pour signaler les violences anti-LGBT. Une belle réussite et un outil précieux pour de nombreuses personnes, encore victimes de violences homophobes. Lors de son discours, la ministre Marlène Schiappa a d’ailleurs rappelé quelques éléments chiffrés « démontrant la nécessité de continuer le combat pour l’égalité des droits. »
En France, en 2019, selon une étude réalisée par IFOP et le ministère de l’Intérieur, il y aurait 1 870 victimes d’actes homophobes ou transphobes et 55 % des personnes LGBT auraient déjà été confrontées, au cours de leur vie, à au moins une forme d’agression anti-LGBT, et plus d’une sur cinq à des violences physiques. Des chiffres qui, selon la ministre, « témoignent, pour celles et ceux qui en douteraient, de la persistance de l’homophobie et de la transphobie dans la société. »
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